Roman de l'au-delà

Par : Matthias Politycki
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 1 août et le 5 août
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages133
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.154 kg
  • Dimensions12,6 cm × 19,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-7427-9671-7
  • EAN9782742796717
  • Date de parution02/03/2011
  • ÉditeurJacqueline Chambon
  • TraducteurAlban Lefranc

Résumé

Par une matinée ensoleillée, le professeur Hinrich Schepp pénètre dans leur bureau commun et trouve sa femme morte à sa table de travail, penchée sur le vieux manuscrit d’un roman inachevé, inspiré par une vaine passion qu’il avait nourrie pour une serveuse yougoslave. Un roman d’un étrange pouvoir d’envoûtement. Par une belle matinée ensoleillée, le professeur Schepp, spécialiste de la Chine, découvre en entrant dans son bureau que sa femme, qui est aussi sa collaboratrice, est morte, penchée sur le manuscrit qu’elle était en train de corriger. Le professeur n’arrive pas à y croire : sa femme était plus jeune que lui et il avait toujours pensé mourir avant elle pour l’attendre, comme il le lui avait promis, sur la rive du lac bordant l’île des morts (celle du tableau de Böcklin). Autre sujet d’affolement : il s’aperçoit que le manuscrit au-dessus duquel sa femme a rendu l’âme n’était pas son dernier essai sur la Chine ancienne mais le vieux manuscrit d’un roman inachevé, inspiré par une vaine passion qu’il avait nourrie pour Dana, serveuse yougoslave dans un bar. Or, sa femme a annoté son manuscrit, et ses remarques prouvent qu’elle a tout à fait compris que le héros du roman était bien lui. A présent qu’elle est morte, il ne pourra plus jamais s’expliquer. Ils ne pourront plus jamais se réconcilier. Tout au long de cette journée, alors que le cadavre de sa femme commence à sentir dans la touffeur de l’été, le professeur va revivre cette passion fatale qui avait fait de lui la risée de toute la ville, une sorte de Professeur Unrat (dans le film L’Ange bleu de Josef von Sternberg). Etrange est le pouvoir d’envoûtement de ce roman, qui baigne dans l’odeur des fleurs qui se fanent, du corps qui se décompose, du professeur qui se liquéfie littéralement sous nos yeux. Si sa femme a choisi de mourir, il semble que ce soit un suicide, c’est sans doute pour le tuer moralement. Et sa vengeance ira même au-delà de la mort car c’est finalement Dana, et non lui, qu’elle attendra sur la rive du lac en face de l’île des morts.
Par une matinée ensoleillée, le professeur Hinrich Schepp pénètre dans leur bureau commun et trouve sa femme morte à sa table de travail, penchée sur le vieux manuscrit d’un roman inachevé, inspiré par une vaine passion qu’il avait nourrie pour une serveuse yougoslave. Un roman d’un étrange pouvoir d’envoûtement. Par une belle matinée ensoleillée, le professeur Schepp, spécialiste de la Chine, découvre en entrant dans son bureau que sa femme, qui est aussi sa collaboratrice, est morte, penchée sur le manuscrit qu’elle était en train de corriger. Le professeur n’arrive pas à y croire : sa femme était plus jeune que lui et il avait toujours pensé mourir avant elle pour l’attendre, comme il le lui avait promis, sur la rive du lac bordant l’île des morts (celle du tableau de Böcklin). Autre sujet d’affolement : il s’aperçoit que le manuscrit au-dessus duquel sa femme a rendu l’âme n’était pas son dernier essai sur la Chine ancienne mais le vieux manuscrit d’un roman inachevé, inspiré par une vaine passion qu’il avait nourrie pour Dana, serveuse yougoslave dans un bar. Or, sa femme a annoté son manuscrit, et ses remarques prouvent qu’elle a tout à fait compris que le héros du roman était bien lui. A présent qu’elle est morte, il ne pourra plus jamais s’expliquer. Ils ne pourront plus jamais se réconcilier. Tout au long de cette journée, alors que le cadavre de sa femme commence à sentir dans la touffeur de l’été, le professeur va revivre cette passion fatale qui avait fait de lui la risée de toute la ville, une sorte de Professeur Unrat (dans le film L’Ange bleu de Josef von Sternberg). Etrange est le pouvoir d’envoûtement de ce roman, qui baigne dans l’odeur des fleurs qui se fanent, du corps qui se décompose, du professeur qui se liquéfie littéralement sous nos yeux. Si sa femme a choisi de mourir, il semble que ce soit un suicide, c’est sans doute pour le tuer moralement. Et sa vengeance ira même au-delà de la mort car c’est finalement Dana, et non lui, qu’elle attendra sur la rive du lac en face de l’île des morts.
Samarcande
Matthias Politycki
E-book
18,99 €
Samarcande
Matthias Politycki
E-book
18,99 €
Samarcande
Matthias Politycki
Grand Format
25,00 €