Revenons sur Terre. Comment échapper à l'enlisement des négociations sur le changement climatique

Par : Michel Stevens

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 24 juin et le 27 juin
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages218
  • PrésentationBroché
  • Poids0.28 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-296-56255-4
  • EAN9782296562554
  • Date de parution01/11/2011
  • CollectionBiologie, Ecologie, Agronomie
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Protection de l'environnement et développement économique ne sont pas en conflit. Contrairement à une proposition souvent entendue, il n'y a pas opposition mais convergence entre ces deux perspectives. A l'instar des usines, machines et outils, les ressources naturelles constituent un capital économique. Erosion, désertification, montée des océans et autres dommages résultant du changement climatique entament ce capital naturel.
Comme les machines, dont la valeur productive est entamée par l'usure, le capital naturel détérioré doit être amorti par un prélèvement sur les richesses produites. L'humanité a oublié d'amortir son capital naturel. En acceptant un réchauffement limité à 2°C, la communauté internationale pose un diagnostic erroné. Elle s'attache à un symptôme, l'élévation des températures, et ferme les yeux sur la nature véritable du problème : un déséquilibre écologique profond qui résulte de l'absence d'amortissement du capital économique naturel entamé par l'utilisation d'énergies fossiles.
Ce déséquilibre occasionne de graves préjudices aux habitants des régions affectées par les altérations du climat. Résultat : pendant que nos gouvernements se trouvent paralysés par un faux dilemme entre amélioration de la prospérité et limitation du réchauffement, les négociations s'enlisent, les dommages écologiques s'accumulent et l'humanité s'appauvrit un peu plus chaque année. Il est temps de revenir sur Terre et de refaire le plein...
de bon sens.
Protection de l'environnement et développement économique ne sont pas en conflit. Contrairement à une proposition souvent entendue, il n'y a pas opposition mais convergence entre ces deux perspectives. A l'instar des usines, machines et outils, les ressources naturelles constituent un capital économique. Erosion, désertification, montée des océans et autres dommages résultant du changement climatique entament ce capital naturel.
Comme les machines, dont la valeur productive est entamée par l'usure, le capital naturel détérioré doit être amorti par un prélèvement sur les richesses produites. L'humanité a oublié d'amortir son capital naturel. En acceptant un réchauffement limité à 2°C, la communauté internationale pose un diagnostic erroné. Elle s'attache à un symptôme, l'élévation des températures, et ferme les yeux sur la nature véritable du problème : un déséquilibre écologique profond qui résulte de l'absence d'amortissement du capital économique naturel entamé par l'utilisation d'énergies fossiles.
Ce déséquilibre occasionne de graves préjudices aux habitants des régions affectées par les altérations du climat. Résultat : pendant que nos gouvernements se trouvent paralysés par un faux dilemme entre amélioration de la prospérité et limitation du réchauffement, les négociations s'enlisent, les dommages écologiques s'accumulent et l'humanité s'appauvrit un peu plus chaque année. Il est temps de revenir sur Terre et de refaire le plein...
de bon sens.