Réseaux de correspondance à l'âge classique (XVIe-XVIIIe siècle)

Par : Pierre-Yves Beaurepaire, Jens Häseler, Antony McKenna

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 2 juillet et le 8 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et sera expédié 6 à 12 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages382
  • PrésentationBroché
  • Poids0.685 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,1 cm
  • ISBN2-86272-410-6
  • EAN9782862724102
  • Date de parution04/10/2006
  • CollectionRenaissance et Age Classique
  • ÉditeurPU Saint-Etienne

Résumé

Ce volume regroupe les contributions de deux colloques consacrés aux réseaux de correspondance à l'âge classique (XVIe-XVIIIe siècle). L'accent y est mis sur l'entrée de l'individu dans un réseau de relations aux fonctions diverses, qui donnent un sens et un " poids " sociaux aux actes individuels. Le réseau des relations familiales constitue souvent le premier cercle, pour ainsi dire, au moyen duquel le sujet s'identifie et fait son entrée en société.
Ce premier cercle s'entoure - ou se lézarde - ensuite selon les intérêts et les appartenances diverses de ses membres et met le sujet en contact avec des réseaux plus vastes et aux contours plus incertains : réseaux de coreligionnaires, réseaux des institutions d'éducation, réseaux de protection et de mécénat, réseaux politiques, financiers, commerciaux, scientifiques, littéraires et culturels...
C'est souvent inconsciemment que le sujet entre dans un réseau : ses affinités ou ses intérêts immédiats déterminent ses relations directes, et ce n'est que par la suite que la logique sociale de cette démarche se découvre. Ses relations et donc ses démarches personnelles prennent ainsi un autre sens, lui font accéder à un ensemble complexe de relations, structurées selon une logique qui n'est pas la sienne.
Nous le suivons pas à pas et faisons de lui le centre de nos préoccupations, mais nous constatons qu'il n'est plus désormais le centre du réseau auquel il appartient. La logique et le sens de sa vie sociale s'appuient désormais sur l'identité " interrelationnelle " des réseaux auxquels il participe. Et l'évolution de ces réseaux sera déterminée par leur structure interne aussi bien que par l'infrastructure politique, économique, sociale et culturelle...
et les péripéties des événements sociaux qui conditionnent leur existence. Les réseaux distincts et l'imbrication des différents réseaux deviennent ainsi des instruments utiles pour analyser la complexité de l'espace social : les manières dont l'individu s'identifie par rapport aux groupes et aux milieux auxquels il appartient, et les façons dont ces groupes et ces milieux imposent à l'individu leurs conventions et leurs contraintes et lui confèrent son identité sociale.
La découverte des réseaux peut ainsi fonder l'étude sociologique d'un itinéraire individuel et des relations sociales qui le définissent. Nous assistons à la diversification et à l'imbrication complexe des réseaux qui définissent l'espace social à l'âge classique.
Ce volume regroupe les contributions de deux colloques consacrés aux réseaux de correspondance à l'âge classique (XVIe-XVIIIe siècle). L'accent y est mis sur l'entrée de l'individu dans un réseau de relations aux fonctions diverses, qui donnent un sens et un " poids " sociaux aux actes individuels. Le réseau des relations familiales constitue souvent le premier cercle, pour ainsi dire, au moyen duquel le sujet s'identifie et fait son entrée en société.
Ce premier cercle s'entoure - ou se lézarde - ensuite selon les intérêts et les appartenances diverses de ses membres et met le sujet en contact avec des réseaux plus vastes et aux contours plus incertains : réseaux de coreligionnaires, réseaux des institutions d'éducation, réseaux de protection et de mécénat, réseaux politiques, financiers, commerciaux, scientifiques, littéraires et culturels...
C'est souvent inconsciemment que le sujet entre dans un réseau : ses affinités ou ses intérêts immédiats déterminent ses relations directes, et ce n'est que par la suite que la logique sociale de cette démarche se découvre. Ses relations et donc ses démarches personnelles prennent ainsi un autre sens, lui font accéder à un ensemble complexe de relations, structurées selon une logique qui n'est pas la sienne.
Nous le suivons pas à pas et faisons de lui le centre de nos préoccupations, mais nous constatons qu'il n'est plus désormais le centre du réseau auquel il appartient. La logique et le sens de sa vie sociale s'appuient désormais sur l'identité " interrelationnelle " des réseaux auxquels il participe. Et l'évolution de ces réseaux sera déterminée par leur structure interne aussi bien que par l'infrastructure politique, économique, sociale et culturelle...
et les péripéties des événements sociaux qui conditionnent leur existence. Les réseaux distincts et l'imbrication des différents réseaux deviennent ainsi des instruments utiles pour analyser la complexité de l'espace social : les manières dont l'individu s'identifie par rapport aux groupes et aux milieux auxquels il appartient, et les façons dont ces groupes et ces milieux imposent à l'individu leurs conventions et leurs contraintes et lui confèrent son identité sociale.
La découverte des réseaux peut ainsi fonder l'étude sociologique d'un itinéraire individuel et des relations sociales qui le définissent. Nous assistons à la diversification et à l'imbrication complexe des réseaux qui définissent l'espace social à l'âge classique.
L'Europe des Lumières
Pierre-Yves Beaurepaire
Poche
10,00 €