Rendez-vous manqués. La gauche non communiste et la modernisation des campagnes françaises

Par : Fabien Conord

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  • Nombre de pages375
  • PrésentationBroché
  • Poids0.654 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-86781-562-1
  • EAN9782867815621
  • Date de parution25/02/2010
  • CollectionPolitique XXe siècle
  • ÉditeurPU Bordeaux

Résumé

Face à la révolution verte des campagnes françaises, la gauche non communiste composée de partis (parti radical-socialiste, SFIO, PSU) mais aussi d'élus qui ne sont pas nécessairement encartés - adopte une attitude parfois contradictoire et souvent nuancée, enthousiaste à l'égard de la modernisation économique et technique et critique vis-à-vis de ses effets démographiques et sociaux. L'étude, qui s'appuie sur des sources variées (débats parlementaires et des Conseils généraux, presse, archives publiques et privées) et des approches multiples (analyse électorale, sociologie du personnel politique, histoire des idées), excède le cadre de la vie politique stricto sensu et analyse les relations entre la gauche et les syndicats agricoles, ainsi que le rôle des mouvements protestataires dans la redéfinition du discours politique. Elle met en lumière la complexité du processus de production et de diffusion des idées politiques et confronte celles-ci à la composante sociologique des forces politiques examinées. Fondé sur une approche sectorielle et multiscalaire, cet ouvrage illustre la tension qui existe au sein de la gauche française entre volonté gestionnaire et propension protestataire, question qui déborde largement son objet et interroge l'identité de la gauche.
Face à la révolution verte des campagnes françaises, la gauche non communiste composée de partis (parti radical-socialiste, SFIO, PSU) mais aussi d'élus qui ne sont pas nécessairement encartés - adopte une attitude parfois contradictoire et souvent nuancée, enthousiaste à l'égard de la modernisation économique et technique et critique vis-à-vis de ses effets démographiques et sociaux. L'étude, qui s'appuie sur des sources variées (débats parlementaires et des Conseils généraux, presse, archives publiques et privées) et des approches multiples (analyse électorale, sociologie du personnel politique, histoire des idées), excède le cadre de la vie politique stricto sensu et analyse les relations entre la gauche et les syndicats agricoles, ainsi que le rôle des mouvements protestataires dans la redéfinition du discours politique. Elle met en lumière la complexité du processus de production et de diffusion des idées politiques et confronte celles-ci à la composante sociologique des forces politiques examinées. Fondé sur une approche sectorielle et multiscalaire, cet ouvrage illustre la tension qui existe au sein de la gauche française entre volonté gestionnaire et propension protestataire, question qui déborde largement son objet et interroge l'identité de la gauche.