Quatre siècles de thérapeutique médicale du XVIe au XIXe siècle en Europe

Par : Roger Teyssou

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  • Nombre de pages280
  • PrésentationBroché
  • Poids0.395 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-296-03827-1
  • EAN9782296038271
  • Date de parution01/07/2007
  • CollectionActeurs de la Science
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierRichard Moreau

Résumé

La thérapeutique occupe de nos jours une place prépondérante dans le domaine de la santé. Son efficacité est reconnue, ses résultats positifs sont admis, au même titre que ses effets secondaires redoutables parfois. Autrefois, les praticiens ne disposaient que d'un petit nombre de traitements efficaces. Leur démarche était avant tout diagnostique puis attentiste car ils n'avaient pas le pouvoir de changer le cours de la maladie.
Tout a changé depuis lors et l'action des médicaments a gagné en puissance, obtenant des résultats inconcevables il y a un siècle. Comment la thérapeutique est-elle parvenue à un tel degré d'efficience, inégalé jusque-là ? Ce livre retrace les étapes qui, de découvertes en découvertes, ont suscité, en quatre cents ans, plus de bouleversements dans l'art se soigner que quatre millénaires d'empirisme et de superstitions.
Tout a commencé au XVIe siècle, quand se manifestèrent et s'affrontèrent deux courants de pensée : l'un, traditionaliste, représenté par FERNEL, perpétuant la tradition médiévale issue de l'Antiquité, des Arabes et de Salerne, tout en la clarifiant ; l'autre, plus réformateur que novateur, avec PARACELSE comme chef de file, proposant la préparation des médicaments à partir des méthodes chimiques, le tout imprégné de magie et d'astrologie, mais introduisant de fait la chimie, jusqu'ici apanage exclusif des alchimistes, chez les apothicaires et les médecins.
Le XVIIe siècle allait accentuer cette tendance en généralisant l'emploi du mercure, de l'arsenic, de l'antimoine et du quinquina, remèdes dont l'efficacité était en contradiction formelle avec les théories galéniques qui perdent beaucoup de leur crédibilité. Le Siècle des Lumières, alliant la défiance au scepticisme, débarrassa des pharmacopées les médicaments hétéroclites et bizarres et amorça un retour très hippocratique vers la nature, souverain remède à bien des maux, tout en imprimant à la chimie un progrès décisif.
Le XIXe siècle, enfin, fit, peu à peu, table rase du passé, conservant toutefois, à côté de principes actifs efficaces, les vieilles préparations qu'il n'osait éliminer par routine et respect de la tradition. Néanmoins, il permit de telles avancées dans la fabrication et l'expérimentation de nouvelles substances médicamenteuses, qu'il jeta les fondements de la pharmacologie contemporaine.
La thérapeutique occupe de nos jours une place prépondérante dans le domaine de la santé. Son efficacité est reconnue, ses résultats positifs sont admis, au même titre que ses effets secondaires redoutables parfois. Autrefois, les praticiens ne disposaient que d'un petit nombre de traitements efficaces. Leur démarche était avant tout diagnostique puis attentiste car ils n'avaient pas le pouvoir de changer le cours de la maladie.
Tout a changé depuis lors et l'action des médicaments a gagné en puissance, obtenant des résultats inconcevables il y a un siècle. Comment la thérapeutique est-elle parvenue à un tel degré d'efficience, inégalé jusque-là ? Ce livre retrace les étapes qui, de découvertes en découvertes, ont suscité, en quatre cents ans, plus de bouleversements dans l'art se soigner que quatre millénaires d'empirisme et de superstitions.
Tout a commencé au XVIe siècle, quand se manifestèrent et s'affrontèrent deux courants de pensée : l'un, traditionaliste, représenté par FERNEL, perpétuant la tradition médiévale issue de l'Antiquité, des Arabes et de Salerne, tout en la clarifiant ; l'autre, plus réformateur que novateur, avec PARACELSE comme chef de file, proposant la préparation des médicaments à partir des méthodes chimiques, le tout imprégné de magie et d'astrologie, mais introduisant de fait la chimie, jusqu'ici apanage exclusif des alchimistes, chez les apothicaires et les médecins.
Le XVIIe siècle allait accentuer cette tendance en généralisant l'emploi du mercure, de l'arsenic, de l'antimoine et du quinquina, remèdes dont l'efficacité était en contradiction formelle avec les théories galéniques qui perdent beaucoup de leur crédibilité. Le Siècle des Lumières, alliant la défiance au scepticisme, débarrassa des pharmacopées les médicaments hétéroclites et bizarres et amorça un retour très hippocratique vers la nature, souverain remède à bien des maux, tout en imprimant à la chimie un progrès décisif.
Le XIXe siècle, enfin, fit, peu à peu, table rase du passé, conservant toutefois, à côté de principes actifs efficaces, les vieilles préparations qu'il n'osait éliminer par routine et respect de la tradition. Néanmoins, il permit de telles avancées dans la fabrication et l'expérimentation de nouvelles substances médicamenteuses, qu'il jeta les fondements de la pharmacologie contemporaine.