Quand le monde s'est fait nombre
édition revue et augmentée
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- Nombre de pages412
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.34 kg
- Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 3,4 cm
- ISBN978-2-220-09758-9
- EAN9782220097589
- Date de parution15/09/2021
- ÉditeurDDB
Résumé
D'où vient donc cette manie de tout quantifier, de sans cesse parler de nombres et de statistiques au point de les substituer à la réalité ? La faute à la science, diront certains... et pourtant, c'est d'abord comme instrument de mesure de la population et de la production qu'est apparue la statistique. De là à en faire un principe de gouvernement... La statistique est aujourd'hui un fait social total : elle règne sur la société, régente les institutions et domine la politique.
Un vêtement de courbes, d'indices, de graphiques, de taux recouvre l'ensemble de la vie. L'éducation disparaît derrière les enquêtes PISA, l'université derrière le classement de Shanghai, les chômeurs derrière la courbe du chômage... La statistique devait refléter l'état du monde, le monde est devenu un reflet de la statistique. Olivier Rey est chercheur au CNRS, membre de l'Institut d'histoire et de philosophie des sciences et des techniques.
Il a enseigné les mathématiques à l'Ecole polytechnique et enseigne aujourd'hui la philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a publié chez le même éditeur : Leurre et malheur du transhumanisme.
Un vêtement de courbes, d'indices, de graphiques, de taux recouvre l'ensemble de la vie. L'éducation disparaît derrière les enquêtes PISA, l'université derrière le classement de Shanghai, les chômeurs derrière la courbe du chômage... La statistique devait refléter l'état du monde, le monde est devenu un reflet de la statistique. Olivier Rey est chercheur au CNRS, membre de l'Institut d'histoire et de philosophie des sciences et des techniques.
Il a enseigné les mathématiques à l'Ecole polytechnique et enseigne aujourd'hui la philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a publié chez le même éditeur : Leurre et malheur du transhumanisme.
D'où vient donc cette manie de tout quantifier, de sans cesse parler de nombres et de statistiques au point de les substituer à la réalité ? La faute à la science, diront certains... et pourtant, c'est d'abord comme instrument de mesure de la population et de la production qu'est apparue la statistique. De là à en faire un principe de gouvernement... La statistique est aujourd'hui un fait social total : elle règne sur la société, régente les institutions et domine la politique.
Un vêtement de courbes, d'indices, de graphiques, de taux recouvre l'ensemble de la vie. L'éducation disparaît derrière les enquêtes PISA, l'université derrière le classement de Shanghai, les chômeurs derrière la courbe du chômage... La statistique devait refléter l'état du monde, le monde est devenu un reflet de la statistique. Olivier Rey est chercheur au CNRS, membre de l'Institut d'histoire et de philosophie des sciences et des techniques.
Il a enseigné les mathématiques à l'Ecole polytechnique et enseigne aujourd'hui la philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a publié chez le même éditeur : Leurre et malheur du transhumanisme.
Un vêtement de courbes, d'indices, de graphiques, de taux recouvre l'ensemble de la vie. L'éducation disparaît derrière les enquêtes PISA, l'université derrière le classement de Shanghai, les chômeurs derrière la courbe du chômage... La statistique devait refléter l'état du monde, le monde est devenu un reflet de la statistique. Olivier Rey est chercheur au CNRS, membre de l'Institut d'histoire et de philosophie des sciences et des techniques.
Il a enseigné les mathématiques à l'Ecole polytechnique et enseigne aujourd'hui la philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a publié chez le même éditeur : Leurre et malheur du transhumanisme.