Quand l'art chasse le populaire. Socio-histoire du théâtre public en France depuis 1945
1e édition
Par : Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 20 juin et le 24 juinCet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 20 juin et le 24 juin
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Disponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages384
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.352 kg
- Dimensions12,0 cm × 21,0 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-7489-0466-6
- EAN9782748904666
- Date de parution05/05/2023
- CollectionL'ordre des choses
- ÉditeurAgone
- PréfacierGérard Noiriel
Résumé
Fondé sur la croyance en l'utilité sociale du théâtre, de sa fonction politique et de son ouverture à tous les publics, le théâtre public s'est progressivement recentré sur lui-même et sur ses enjeux internes. L'héroïsation de l'artiste est allée de pair avec la marginalisation des profanes. Pour aboutir à l'effacement du public populaire - et même du public tout court - dans les enjeux professionnels et esthétiques.
Le 25 mai 1968, les directeurs de maisons de la culture et de théâtres populaires qui signent la "déclaration de Villeurbanne" déplorent l'éloignement du théâtre et des classes populaires et plaident pour le renforcement des liens entre création et action culturelle. A cette époque, pourtant, le processus de rupture entre le théâtre public et le public lui-même est déjà commencé - et ne cessera de s'accentuer.
Marjorie Glas met à jour les logiques de cette évolution. Elle montre comment la pente vers l'avant-garde et l'innovation esthétique a joué contre l'animation culturelle, le poids de la professionnalisation et de l'affirmation de nouvelles figures dominantes (metteur en scène, programmateur), et comment les logiques structurelles de l'institution se révèlent beaucoup plus fortes que les individualités.
Le 25 mai 1968, les directeurs de maisons de la culture et de théâtres populaires qui signent la "déclaration de Villeurbanne" déplorent l'éloignement du théâtre et des classes populaires et plaident pour le renforcement des liens entre création et action culturelle. A cette époque, pourtant, le processus de rupture entre le théâtre public et le public lui-même est déjà commencé - et ne cessera de s'accentuer.
Marjorie Glas met à jour les logiques de cette évolution. Elle montre comment la pente vers l'avant-garde et l'innovation esthétique a joué contre l'animation culturelle, le poids de la professionnalisation et de l'affirmation de nouvelles figures dominantes (metteur en scène, programmateur), et comment les logiques structurelles de l'institution se révèlent beaucoup plus fortes que les individualités.
Fondé sur la croyance en l'utilité sociale du théâtre, de sa fonction politique et de son ouverture à tous les publics, le théâtre public s'est progressivement recentré sur lui-même et sur ses enjeux internes. L'héroïsation de l'artiste est allée de pair avec la marginalisation des profanes. Pour aboutir à l'effacement du public populaire - et même du public tout court - dans les enjeux professionnels et esthétiques.
Le 25 mai 1968, les directeurs de maisons de la culture et de théâtres populaires qui signent la "déclaration de Villeurbanne" déplorent l'éloignement du théâtre et des classes populaires et plaident pour le renforcement des liens entre création et action culturelle. A cette époque, pourtant, le processus de rupture entre le théâtre public et le public lui-même est déjà commencé - et ne cessera de s'accentuer.
Marjorie Glas met à jour les logiques de cette évolution. Elle montre comment la pente vers l'avant-garde et l'innovation esthétique a joué contre l'animation culturelle, le poids de la professionnalisation et de l'affirmation de nouvelles figures dominantes (metteur en scène, programmateur), et comment les logiques structurelles de l'institution se révèlent beaucoup plus fortes que les individualités.
Le 25 mai 1968, les directeurs de maisons de la culture et de théâtres populaires qui signent la "déclaration de Villeurbanne" déplorent l'éloignement du théâtre et des classes populaires et plaident pour le renforcement des liens entre création et action culturelle. A cette époque, pourtant, le processus de rupture entre le théâtre public et le public lui-même est déjà commencé - et ne cessera de s'accentuer.
Marjorie Glas met à jour les logiques de cette évolution. Elle montre comment la pente vers l'avant-garde et l'innovation esthétique a joué contre l'animation culturelle, le poids de la professionnalisation et de l'affirmation de nouvelles figures dominantes (metteur en scène, programmateur), et comment les logiques structurelles de l'institution se révèlent beaucoup plus fortes que les individualités.