Proust et Barbey d'Aurevilly. Le dessous des cartes

Par : Brian G. Rogers
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 5 juillet et le 22 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera expédié 2 à 4 semaines après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Nombre de pages300
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids0.69 kg
  • Dimensions16,0 cm × 23,5 cm × 0,0 cm
  • ISBN2-7453-0269-8
  • EAN9782745302694
  • Date de parution01/01/2000
  • CollectionRecherches Proustiennes
  • ÉditeurHonoré Champion
  • PréfacierPhilippe Berthier

Résumé

"Ces phrases types [... ], les mêmes dans la sonate, dans le septuor, dans les autres oeuvres, ce serait par exemple, si vous voulez, chez Barbey d'Aurevilly une réalité cachée révélée par une trace matérielle [... ]". L'auteur d'Une vieille maîtresse, de L'Ensorcelée, du Chevalier Des Touches et des Diaboliques est l'équivalent, avec Dostoïevski et Hardy, des grands artistes d'A la Recherche du temps perdu.
La qualité unique de son univers est réfractée dans le roman proustien depuis les premières ébauches : paysages saturés d'émotion, vieilles races symbolisant l'Histoire, villes et édifices faisant apparaître la quatrième dimension du Temps, une Normandie secrète cachant des drames étouffés. C'est chez Barbey d'Aurevilly que Proust a trouvé la preuve que le romancier peut dessiner le corps des personnages sans tomber dans le piège de la physiognomonie balzacienne.
Pendant la guerre, il a emprunté à l'auteur du Dessous de cartes d'une partie de whist l'optique et les procédés qui confèrent à l'histoire d'Albertine la dimension d'un enfer vu par un soupirail, ainsi que la symbolique qui prête à l'évocation de l'homosexualité la couleur du Péché et du Mal. Mais le rire de Barbey se fait entendre dans les épisodes comiques d'A l'ombre des jeunes filles en fleurs et Sodome et Gomorrhe, où les nobles Cambremer reproduisent les traits caricaturaux, dans Le Chevalier Des Touches, des témoins de l'Histoire.
"Ces phrases types [... ], les mêmes dans la sonate, dans le septuor, dans les autres oeuvres, ce serait par exemple, si vous voulez, chez Barbey d'Aurevilly une réalité cachée révélée par une trace matérielle [... ]". L'auteur d'Une vieille maîtresse, de L'Ensorcelée, du Chevalier Des Touches et des Diaboliques est l'équivalent, avec Dostoïevski et Hardy, des grands artistes d'A la Recherche du temps perdu.
La qualité unique de son univers est réfractée dans le roman proustien depuis les premières ébauches : paysages saturés d'émotion, vieilles races symbolisant l'Histoire, villes et édifices faisant apparaître la quatrième dimension du Temps, une Normandie secrète cachant des drames étouffés. C'est chez Barbey d'Aurevilly que Proust a trouvé la preuve que le romancier peut dessiner le corps des personnages sans tomber dans le piège de la physiognomonie balzacienne.
Pendant la guerre, il a emprunté à l'auteur du Dessous de cartes d'une partie de whist l'optique et les procédés qui confèrent à l'histoire d'Albertine la dimension d'un enfer vu par un soupirail, ainsi que la symbolique qui prête à l'évocation de l'homosexualité la couleur du Péché et du Mal. Mais le rire de Barbey se fait entendre dans les épisodes comiques d'A l'ombre des jeunes filles en fleurs et Sodome et Gomorrhe, où les nobles Cambremer reproduisent les traits caricaturaux, dans Le Chevalier Des Touches, des témoins de l'Histoire.