Professer l'Empire. Les "sciences coloniales" en France sous la IIIe République

Par : Pierre Singaravélou

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 21 juin et le 24 juin
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages409
  • PrésentationBroché
  • Poids0.74 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-85944-678-9
  • EAN9782859446789
  • Date de parution15/12/2011
  • CollectionHistoire contemporaine
  • ÉditeurPublications de la Sorbonne
  • PréfacierChristophe Charle

Résumé

A partir des années 1880, la conjonction du scientisme et du renouveau de l'expansion ultramarine se traduit par l'institutionnalisation des savoirs sur les colonies et les populations colonisées, qui prennent la forme de nouvelles disciplines, les " sciences coloniales " (" histoire et géographie coloniales ", " législation et économie coloniales ", " psychologie indigène "), enseignées dans les universités et les grandes écoles françaises.
Les enseignants, universitaires et experts coloniaux, promeuvent une formation, tantôt pratique tantôt théorique, qui instruit les étudiants sur les colonies et justifie le projet impérial. Ces nouveaux spécialistes de la colonisation animent la " République des lettres coloniales ", une nébuleuse d'associations, de sociétés savantes, de musées et de maisons d'éditions, spécialisés dans les questions coloniales.
Toutefois cette adhésion du monde savant à la colonisation prend des formes très diverses, parfois contradictoires, irréductibles à un seul et même " discours colonial ". L'objet colonial et le terrain ultramarin induisent un décentrement épistémologique conduisant les savants à élaborer de nouvelles méthodes et catégories d'analyse. La marginalité des savants coloniaux et leur polyvalence professionnelle les incitent à franchir les frontières disciplinaires en défrichant des domaines inédits - histoire orale, " colonisation comparée ", science de l'aménagement, anthropologie juridique...
A partir des années 1880, la conjonction du scientisme et du renouveau de l'expansion ultramarine se traduit par l'institutionnalisation des savoirs sur les colonies et les populations colonisées, qui prennent la forme de nouvelles disciplines, les " sciences coloniales " (" histoire et géographie coloniales ", " législation et économie coloniales ", " psychologie indigène "), enseignées dans les universités et les grandes écoles françaises.
Les enseignants, universitaires et experts coloniaux, promeuvent une formation, tantôt pratique tantôt théorique, qui instruit les étudiants sur les colonies et justifie le projet impérial. Ces nouveaux spécialistes de la colonisation animent la " République des lettres coloniales ", une nébuleuse d'associations, de sociétés savantes, de musées et de maisons d'éditions, spécialisés dans les questions coloniales.
Toutefois cette adhésion du monde savant à la colonisation prend des formes très diverses, parfois contradictoires, irréductibles à un seul et même " discours colonial ". L'objet colonial et le terrain ultramarin induisent un décentrement épistémologique conduisant les savants à élaborer de nouvelles méthodes et catégories d'analyse. La marginalité des savants coloniaux et leur polyvalence professionnelle les incitent à franchir les frontières disciplinaires en défrichant des domaines inédits - histoire orale, " colonisation comparée ", science de l'aménagement, anthropologie juridique...
Colonisations
Pierre Singaravélou
E-book
24,99 €
Une autre histoire du monde
Pierre Singaravélou, Fabrice Argounès, Camille Faucourt
Grand Format
26,50 €
Décolonisations
Karim Miské, Pierre Singaravélou, Marc Ball
Grand Format
29,90 €
Colonisations
Pierre Singaravélou
E-book
24,99 €