Politique De La Vieillesse Et Decentralisation. Les Enjeux D'Une Mutation
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- Nombre de pages227
- PrésentationBroché
- Poids0.295 kg
- Dimensions13,6 cm × 21,0 cm × 1,7 cm
- ISBN2-86586-561-4
- EAN9782865865611
- Date de parution04/05/1998
- CollectionPratiques du champ social
- ÉditeurEres
Résumé
Les lois de décentralisation ont confié aux départements la responsabilité de la politique sociale en direction des personnes âgées. Quels changements ce déplacement des lieux d'impulsion politique a-t-il provoqués dans le domaine gérontologique ? Quels sont les nouveaux acteurs des politiques de la vieillesse ? Comment l'Etat et le département ont-ils redéfini leur rôle ? De quels moyens disposent les conseils généraux pour réguler le jeu des acteurs au niveau local ? La décentralisation de l'action sociale voulait rapprocher les circuits décisionnels des besoins locaux. En réalité, le rôle nouveau des conseils généraux n'a apparemment pas fondamentalement modifié une tendance à la subordination de l'action sociale aux impératifs économiques. Les lois de décentralisation ont en effet renforcé une politique gestionnaire de l'action sociale dans un contexte où le vieillissement socio-démographique génère des besoins croissants. Cependant dans un double mouvement - plus grande politisation des choix mais aussi technicisation accrue du social - les conseils généraux sont conduits à adopter une stratégie politique dépassant le court terme. De même, cette évolution incite les professionnels à jouer un rôle nouveau dans les processus d'élaboration des normes. Au-delà de l'hétérogénéité des politiques locales de la vieillesse, cet ouvrage tente d'éclairer le lecteur sur les principaux enjeux de l'action gérontologique décentralisée. Compte tenu des transferts de compétences et du repositionnement des acteurs, l'ambition de l'auteur est d'apporter une meilleure visibilité à un secteur confronté à de multiples évolutions. En particulier, l'ouvrage vise à mieux appréhender la redéfinition du rôle des décideurs et des professionnels qui ont désormais une légitimité et une responsabilité nouvelles dans la conduite des politiques de la vieillesse.
Les lois de décentralisation ont confié aux départements la responsabilité de la politique sociale en direction des personnes âgées. Quels changements ce déplacement des lieux d'impulsion politique a-t-il provoqués dans le domaine gérontologique ? Quels sont les nouveaux acteurs des politiques de la vieillesse ? Comment l'Etat et le département ont-ils redéfini leur rôle ? De quels moyens disposent les conseils généraux pour réguler le jeu des acteurs au niveau local ? La décentralisation de l'action sociale voulait rapprocher les circuits décisionnels des besoins locaux. En réalité, le rôle nouveau des conseils généraux n'a apparemment pas fondamentalement modifié une tendance à la subordination de l'action sociale aux impératifs économiques. Les lois de décentralisation ont en effet renforcé une politique gestionnaire de l'action sociale dans un contexte où le vieillissement socio-démographique génère des besoins croissants. Cependant dans un double mouvement - plus grande politisation des choix mais aussi technicisation accrue du social - les conseils généraux sont conduits à adopter une stratégie politique dépassant le court terme. De même, cette évolution incite les professionnels à jouer un rôle nouveau dans les processus d'élaboration des normes. Au-delà de l'hétérogénéité des politiques locales de la vieillesse, cet ouvrage tente d'éclairer le lecteur sur les principaux enjeux de l'action gérontologique décentralisée. Compte tenu des transferts de compétences et du repositionnement des acteurs, l'ambition de l'auteur est d'apporter une meilleure visibilité à un secteur confronté à de multiples évolutions. En particulier, l'ouvrage vise à mieux appréhender la redéfinition du rôle des décideurs et des professionnels qui ont désormais une légitimité et une responsabilité nouvelles dans la conduite des politiques de la vieillesse.