Poïétiques du design. Tome 3, Conception et politique

Par : Gwenaëlle Bertrand, Maxime Favard

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  • Nombre de pages254
  • PrésentationBroché
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-343-07730-7
  • EAN9782343077307
  • Date de parution01/10/2015
  • CollectionEsthétiques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Ce recueil d'articles ajoute une nouvelle perspective aux deux précédents ouvrages intitulés Poïétiques du design, Vers de nouveaux paradigmes de la conception ?, paru en 2014 et Poïétiques du design, Eco-conception ?, paru en 2015. Le collectif d'auteurs était, cette fois-ci, invité à interroger la relation existante ou non entre design et politique. S'il est vrai que la pratique du design peut amener à des changements de paradigmes, il faut supposer qu'elle opère à l'encontre des préceptes établis.
Si l'on considère le vaste champ du design comme le lieu propice aux contestations et aux élaborations d'utopies contradictoires, on peut aussi supposer que ce dernier participe à la définition politique du territoire. Ainsi, fait de société, le design implique l'individu au coeur de la relation qu'il entretient avec la collectivité. Le citoyen, pris à parti, encouragé à la participation, devient acteur de son environnement.
La collaboration ainsi que la complicité des différents protagonistes, apparaissent nécessaires, au moment où, loin de tout romantisme politique et de toute esthétisation du politique, il s'agit aussi de mettre en question les forces décisionnaires de la société. Plutôt qu'à une politique de l'édification, c'est à la dimension éthique de la question de la norme, que le design, dans son désir d'autonomie, semble aujourd'hui confronté.
Par leurs questionnements, les auteurs contribuent à l'intensification d'une relation encore fragile entre designers, créateurs, individus et politiciens mais primordiale à l'élaboration des nouveaux projets de société.
Ce recueil d'articles ajoute une nouvelle perspective aux deux précédents ouvrages intitulés Poïétiques du design, Vers de nouveaux paradigmes de la conception ?, paru en 2014 et Poïétiques du design, Eco-conception ?, paru en 2015. Le collectif d'auteurs était, cette fois-ci, invité à interroger la relation existante ou non entre design et politique. S'il est vrai que la pratique du design peut amener à des changements de paradigmes, il faut supposer qu'elle opère à l'encontre des préceptes établis.
Si l'on considère le vaste champ du design comme le lieu propice aux contestations et aux élaborations d'utopies contradictoires, on peut aussi supposer que ce dernier participe à la définition politique du territoire. Ainsi, fait de société, le design implique l'individu au coeur de la relation qu'il entretient avec la collectivité. Le citoyen, pris à parti, encouragé à la participation, devient acteur de son environnement.
La collaboration ainsi que la complicité des différents protagonistes, apparaissent nécessaires, au moment où, loin de tout romantisme politique et de toute esthétisation du politique, il s'agit aussi de mettre en question les forces décisionnaires de la société. Plutôt qu'à une politique de l'édification, c'est à la dimension éthique de la question de la norme, que le design, dans son désir d'autonomie, semble aujourd'hui confronté.
Par leurs questionnements, les auteurs contribuent à l'intensification d'une relation encore fragile entre designers, créateurs, individus et politiciens mais primordiale à l'élaboration des nouveaux projets de société.