Peuple premier et cohésion sociale en Nouvelle-Calédonie. Identités et rééquilibrages

Par : Jean-Yves Faberon

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  • Nombre de pages480
  • PrésentationBroché
  • Poids0.001 kg
  • Dimensions15,7 cm × 24,3 cm × 0,1 cm
  • ISBN978-2-7314-0854-6
  • EAN9782731408546
  • Date de parution01/11/2012
  • ÉditeurPU Aix-Marseille

Résumé

Il est aujourd'hui indispensable de porter toute notre attention au développement concret de la Nouvelle-Calédonie dans son contexte économique et social, et aux différents équilibres nécessaires à son avenir. En effet, si la Nouvelle-Calédonie peut tirer un bilan globalement positif de son rééquilibrage politique, la situation reste moins satisfaisant sur le plan du rééquilibrage économique et social.
Or cela porte surtout préjudice au peuple premier, celui-là même dont la présence active dans le consensus calédonien est particulièrement indispensable. Le rééquilibrage passe par l'affirmation des identités. Pour l'accord de Nouméa : "Le passé a été le temps de la colonisation. Le présent est le temps du partage, par le rééquilibrage. L'avenir doit être le temps de l'identité, dans le destin commun".
Il est vrai que le rééquilibrage économique n'est pas une illusion et que des progrès, insuffisants mais indéniables, ont été accomplis depuis 25 ans sur ce plan. Encore faut-il les mesurer pour en déterminer les faiblesses à éradiquer et les potentialités à savoir développer. Mais prenons garde à une situation sociale explosive au moment même où aboutirait un accord institutionnel. La Nouvelle-Calédonie de la maturité, qui dépassera le clivage indépendantisme/non-indépendantisme aura comme priorité de cimenter sa cohésion sociale.
En effet, des institutions bien que déterminées par consensus politique, seraient malheureusement inefficaces si elles prétendaient régir une société où les laissés pour compte, les oubliés de la fête, voudraient manifester naturellement leur colère. Les meilleures institutions imaginables ne peuvent rien sans la cohésion sociale des populations qu'elles doivent régir. Aussi est-il nécessaire que les différentes identités en présence soient bien reconnues et impliquées dans la construction du pays commun, et que cette construction soit bien équilibrée entre toutes les composantes, sans laisser personne au bord du chemin.
Le destin commun doit non seulement être proclamé, mais encore se concrétiser pas à pas, ensemble, par des évolutions et des adaptations dans la confiance réciproque et une pratique renouvelée au quotidien. Cet ouvrage rassemble les contributions de chercheurs de tous horizons, de praticiens et de politiques de Nouvelle-Calédonie réunis à Nouméa en août 2012 par la Maison de la Mélanésie, sous la direction de Jean-Yves Faberon et Thierry Mennesson.
Il est aujourd'hui indispensable de porter toute notre attention au développement concret de la Nouvelle-Calédonie dans son contexte économique et social, et aux différents équilibres nécessaires à son avenir. En effet, si la Nouvelle-Calédonie peut tirer un bilan globalement positif de son rééquilibrage politique, la situation reste moins satisfaisant sur le plan du rééquilibrage économique et social.
Or cela porte surtout préjudice au peuple premier, celui-là même dont la présence active dans le consensus calédonien est particulièrement indispensable. Le rééquilibrage passe par l'affirmation des identités. Pour l'accord de Nouméa : "Le passé a été le temps de la colonisation. Le présent est le temps du partage, par le rééquilibrage. L'avenir doit être le temps de l'identité, dans le destin commun".
Il est vrai que le rééquilibrage économique n'est pas une illusion et que des progrès, insuffisants mais indéniables, ont été accomplis depuis 25 ans sur ce plan. Encore faut-il les mesurer pour en déterminer les faiblesses à éradiquer et les potentialités à savoir développer. Mais prenons garde à une situation sociale explosive au moment même où aboutirait un accord institutionnel. La Nouvelle-Calédonie de la maturité, qui dépassera le clivage indépendantisme/non-indépendantisme aura comme priorité de cimenter sa cohésion sociale.
En effet, des institutions bien que déterminées par consensus politique, seraient malheureusement inefficaces si elles prétendaient régir une société où les laissés pour compte, les oubliés de la fête, voudraient manifester naturellement leur colère. Les meilleures institutions imaginables ne peuvent rien sans la cohésion sociale des populations qu'elles doivent régir. Aussi est-il nécessaire que les différentes identités en présence soient bien reconnues et impliquées dans la construction du pays commun, et que cette construction soit bien équilibrée entre toutes les composantes, sans laisser personne au bord du chemin.
Le destin commun doit non seulement être proclamé, mais encore se concrétiser pas à pas, ensemble, par des évolutions et des adaptations dans la confiance réciproque et une pratique renouvelée au quotidien. Cet ouvrage rassemble les contributions de chercheurs de tous horizons, de praticiens et de politiques de Nouvelle-Calédonie réunis à Nouméa en août 2012 par la Maison de la Mélanésie, sous la direction de Jean-Yves Faberon et Thierry Mennesson.
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