Corinne Bayle est professeur de littérature française à lEcole normale supérieure de Lyon. Elle a publié des ouvrages consacrés à Reverdy (Une poétique de la marge, Champion, 1993), Nerval (La Marche à létoile, Champ Vallon, 2001 ; LInconsolé, Aden, 2008), Gautier (LArt moderne, Fage, 2011 ; Lettres des Dioscures, correspondance avec Nerval, CNRS, 2011) et récemment, Eluard (Paul Eluard. Le Coeur absolu. Etude de Capitale de la douleur (1926), Rouen, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2013).
Paul Eluard, le coeur absolu. Etude de Capitale de la douleur (1926)
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 8 juillet et le 10 juilletCet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 8 juillet et le 10 juillet
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages226
- PrésentationBroché
- Poids0.34 kg
- Dimensions15,0 cm × 20,5 cm × 1,4 cm
- ISBN979-10-240-0050-3
- EAN9791024000503
- Date de parution01/09/2013
- CollectionCours
- ÉditeurPURH
Résumé
Souhaitant affranchir le nom d'Eluard des lieux communs du sentimentalisme, cette étude de Capitale de la douleur (1926) se veut attentive au coeur absolu du poème. Dans l'espace de la page s'opère une transmutation de l'expérience par la figuration d'un "je" universel qui redistribue les affects en chant impersonnel. De dada au surréalisme, le recueil s'inscrit en une époque de révolutions esthétiques, tout en conservant la mémoire vive de la poésie.
Il invente ses propres modèles, regardant vers les tableaux et les collages, les rêves et les proverbes, à la lumière d'un lyrisme neuf. En une position éthique, le poète forme le voeu de partager "les débris de toutes [s]es merveilles" qui sont autant de fragments de réel. Le sourire triste ne fait pas écrire : c'est la force de se vouloir vivant parmi les vivants qui fait battre ici les poèmes.
Il invente ses propres modèles, regardant vers les tableaux et les collages, les rêves et les proverbes, à la lumière d'un lyrisme neuf. En une position éthique, le poète forme le voeu de partager "les débris de toutes [s]es merveilles" qui sont autant de fragments de réel. Le sourire triste ne fait pas écrire : c'est la force de se vouloir vivant parmi les vivants qui fait battre ici les poèmes.
Souhaitant affranchir le nom d'Eluard des lieux communs du sentimentalisme, cette étude de Capitale de la douleur (1926) se veut attentive au coeur absolu du poème. Dans l'espace de la page s'opère une transmutation de l'expérience par la figuration d'un "je" universel qui redistribue les affects en chant impersonnel. De dada au surréalisme, le recueil s'inscrit en une époque de révolutions esthétiques, tout en conservant la mémoire vive de la poésie.
Il invente ses propres modèles, regardant vers les tableaux et les collages, les rêves et les proverbes, à la lumière d'un lyrisme neuf. En une position éthique, le poète forme le voeu de partager "les débris de toutes [s]es merveilles" qui sont autant de fragments de réel. Le sourire triste ne fait pas écrire : c'est la force de se vouloir vivant parmi les vivants qui fait battre ici les poèmes.
Il invente ses propres modèles, regardant vers les tableaux et les collages, les rêves et les proverbes, à la lumière d'un lyrisme neuf. En une position éthique, le poète forme le voeu de partager "les débris de toutes [s]es merveilles" qui sont autant de fragments de réel. Le sourire triste ne fait pas écrire : c'est la force de se vouloir vivant parmi les vivants qui fait battre ici les poèmes.