Le partage salaires-profits a connu d'importantes variations depuis le premier choc pétrolier: une amélioration de la part des salaires jusqu'en 1982, puis un retournement en faveur du capital jusqu'à la fin des années quatre-vingt et enfin, une quasi-stabilité à un niveau plus favorable aux entreprises qu'avant le premier choc pétrolier. Ces évolutions que l'on retrouve à des degrés divers dans l'ensemble des pays européens contrastent avec la stabilité du partage des revenus aux Etats-Unis.
Dans leur rapport, Patrick Artus et Daniel Cohen montrent que ces évolutions résultent de déséquilibres macroéconomiques auxquels s'ajoutent des facteurs plus structurels.
Le partage salaires-profits a connu d'importantes variations depuis le premier choc pétrolier: une amélioration de la part des salaires jusqu'en 1982, puis un retournement en faveur du capital jusqu'à la fin des années quatre-vingt et enfin, une quasi-stabilité à un niveau plus favorable aux entreprises qu'avant le premier choc pétrolier. Ces évolutions que l'on retrouve à des degrés divers dans l'ensemble des pays européens contrastent avec la stabilité du partage des revenus aux Etats-Unis.
Dans leur rapport, Patrick Artus et Daniel Cohen montrent que ces évolutions résultent de déséquilibres macroéconomiques auxquels s'ajoutent des facteurs plus structurels.