Paris ne finit jamais

Par : Enrique Vila-Matas
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  • Nombre de pages283
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions11,1 cm × 17,6 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-330-13962-9
  • EAN9782330139629
  • Date de parution02/09/2020
  • CollectionBabel
  • ÉditeurBabel
  • TraducteurAndré Gabastou

Résumé

A l'occasion d'une conférence sur l'ironie intitulée "Paris ne finit jamais", un écrivain décide de revenir sur ses jeunes années passées à Paris, au cours desquelles, logé par Marguerite Duras, il a fait ses classes de littérature. Obsédé par l'ombre tutélaire d'Ernest Hemingway, s'y inscrivant en négatif, il raconte les circonvolutions, les déambulations dans les rues de la capitale, le doute, l'abîme.
Le regard tendre et malicieux pour seule arme face à cette période de disette et de déconvenues, l'écrivain s'invente et se réinvente, met à mal ses propres convictions, défait les impostures dont on se joue, ajoure les pleins et les déliés de la construction d'un "être soi" . Avec ce roman en forme de miroir, Enrique Vila- Matas interroge la création, la difficulté à inventer encore lorsque tout a déjà été écrit, et décortique l'ambition qui fabrique un artiste.
Pour nous offrir, comme au détour d'une ruelle, une grande leçon de littérature.
A l'occasion d'une conférence sur l'ironie intitulée "Paris ne finit jamais", un écrivain décide de revenir sur ses jeunes années passées à Paris, au cours desquelles, logé par Marguerite Duras, il a fait ses classes de littérature. Obsédé par l'ombre tutélaire d'Ernest Hemingway, s'y inscrivant en négatif, il raconte les circonvolutions, les déambulations dans les rues de la capitale, le doute, l'abîme.
Le regard tendre et malicieux pour seule arme face à cette période de disette et de déconvenues, l'écrivain s'invente et se réinvente, met à mal ses propres convictions, défait les impostures dont on se joue, ajoure les pleins et les déliés de la construction d'un "être soi" . Avec ce roman en forme de miroir, Enrique Vila- Matas interroge la création, la difficulté à inventer encore lorsque tout a déjà été écrit, et décortique l'ambition qui fabrique un artiste.
Pour nous offrir, comme au détour d'une ruelle, une grande leçon de littérature.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Ironie et réflexion méta-romanesque
Ce livre hybride qui fait honneur à l'autofiction se construit autour de Paris, ville intemporelle et fête éternelle. Humour et ironie sont les maîtres mots de Vila-Matas, bien plus que dans ses œuvres suivantes, et son narrateur le reflète, brouillé. Ces brèves ainsi assemblées forment une réflexion méta-romanesque et un voyage au pays de la drôlerie caustique de l'écrivain (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/09/29/paris-ne-finit-jamais-enrique-vila-matas/)
Ce livre hybride qui fait honneur à l'autofiction se construit autour de Paris, ville intemporelle et fête éternelle. Humour et ironie sont les maîtres mots de Vila-Matas, bien plus que dans ses œuvres suivantes, et son narrateur le reflète, brouillé. Ces brèves ainsi assemblées forment une réflexion méta-romanesque et un voyage au pays de la drôlerie caustique de l'écrivain (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/09/29/paris-ne-finit-jamais-enrique-vila-matas/)
Paris ne finit jamais
Le Paris des écrivains un mythe ? Même si parfois on a l’impression d’un Paris fantasmé dans les pas d’Hemingway, Vila-Matas se souvient non sans ironie de son séjour dans les années 70, sa chambre sous les toits louée par Marguerite Duras en personne, impressionné par la façon qu’elle avait de s’exprimer dans un « français supérieur ». L’auteur se revoit lire Lautréamont , parce que le désespoir a quelque chose d’intrinsèquement élégant, on le voit à la terrasse du Flore ou passer devant la maison de Gertrude Stein pour se porter chance… Au moment où il écrit ce livre l’auteur a pris ses distances. L’image quasi romantique de l’artiste tant idéalisé se tempère. Portrait sincère d’un artiste à la recherche de son style.
Le Paris des écrivains un mythe ? Même si parfois on a l’impression d’un Paris fantasmé dans les pas d’Hemingway, Vila-Matas se souvient non sans ironie de son séjour dans les années 70, sa chambre sous les toits louée par Marguerite Duras en personne, impressionné par la façon qu’elle avait de s’exprimer dans un « français supérieur ». L’auteur se revoit lire Lautréamont , parce que le désespoir a quelque chose d’intrinsèquement élégant, on le voit à la terrasse du Flore ou passer devant la maison de Gertrude Stein pour se porter chance… Au moment où il écrit ce livre l’auteur a pris ses distances. L’image quasi romantique de l’artiste tant idéalisé se tempère. Portrait sincère d’un artiste à la recherche de son style.
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