Paradoxes et dépendance à l'adolescence

Par : Philippe Jeammet

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay dès le 24 juin
      L'article est expédié le jour-même pour toute commande passée avant 11h00, du lundi au vendredi.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages58
  • PrésentationBroché
  • Poids0.062 kg
  • Dimensions10,0 cm × 17,9 cm × 0,4 cm
  • ISBN978-2-84922-289-8
  • EAN9782849222898
  • Date de parution27/03/2014
  • CollectionTemps d'arrêt / Lectures
  • ÉditeurFabert

Résumé

L'adolescence est un âge contradictoire où le rejet de l'adulte est à la mesure du besoin que l'adolescent en a, analyse Philippe Jeammet. Les conflits naissent de la tension entre la peur de l'abandon et l'angoisse d'intrusion du jeune. Ce paradoxe peut pousser certains adolescents à la destructivité comme créativité du pauvre, c'est-à-dire de celui qui se sent impuissant. Avant de s'effondrer, de disparaître, un acte de vie, prométhéen en quelque sorte, reste toujours possible : détruire ! Je n'ai pas choisi de naître disent les adolescents qui ont des comptes à régler avec leur filiation ; mais "je peux choisir de mourir", déclarent-ils, affirmant par là une radicale différence avec ceux qui leur ont donné la vie et leur pouvoir démiurgique de refuser ce dont ils ont hérité et qu'ils n'ont pas choisi au profit d'une destruction qui leur appartient.
L'adolescence est un âge contradictoire où le rejet de l'adulte est à la mesure du besoin que l'adolescent en a, analyse Philippe Jeammet. Les conflits naissent de la tension entre la peur de l'abandon et l'angoisse d'intrusion du jeune. Ce paradoxe peut pousser certains adolescents à la destructivité comme créativité du pauvre, c'est-à-dire de celui qui se sent impuissant. Avant de s'effondrer, de disparaître, un acte de vie, prométhéen en quelque sorte, reste toujours possible : détruire ! Je n'ai pas choisi de naître disent les adolescents qui ont des comptes à régler avec leur filiation ; mais "je peux choisir de mourir", déclarent-ils, affirmant par là une radicale différence avec ceux qui leur ont donné la vie et leur pouvoir démiurgique de refuser ce dont ils ont hérité et qu'ils n'ont pas choisi au profit d'une destruction qui leur appartient.