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Oeuvres en prose complètes. Tome 2

Par : Guillaume Apollinaire

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  • Nombre de pages1854
  • Poids0.695 kg
  • Dimensions11,7 cm × 18,1 cm × 4,6 cm
  • ISBN2-07-011216-0
  • EAN9782070112166
  • Date de parution20/11/1991
  • CollectionBibliothèque de la Pléiade
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Si Apollinaire poète ne parvient pas à faire oublier le conteur et le romancier, il faut bien constater que le critique d'art et le critique littéraire ont été rarement pris en considération. C'est ce que ce volume - qui rassemble les écrits sur l'art et sur la littérature - voudrait rectifier. Apollinaire multiplie ici les pseudonymes. Se donner tant d'êtres, s'accorder à tant de masques, c'est jouer Pessoa avant la lettre : devenant autre, Apollinaire se met dans des ailleurs qui vont lui permettre de multiplier les points de vue.
L'anecdote - qu'il élève au rang de genre littéraire - va l'aider à théoriser. Car ce qui donne une unité à ces ouvres si diverses - pour ainsi dire occasionnelles - c'est l'imaginaire de l'homme, comme le notent Pierre Caizergues et Michel Décaudin dans leur préface : "Indiscrétions et potins, marqués au sceau de son humour, informations saisies au vol dans une conversation ou rapportées par des amis, anecdotes tirées du vécu ou de son insatiable curiosité livresque s'accumulent dans un ensemble d'allure hétéroclite, mais où le propos de l'écrivain et son univers imaginaire restent fondamentalement les mêmes".
Ce que théorise au fond Apollinaire, c'est la fin de la mimésis : la beauté moderne doit être fondée sur une invention et sur une liberté sans limites de l'imaginaire. Exit la nature. Par-là, il devance - avec Rimbaud - tout ce que le XXe siècle croira découvrir. Les autres achevaient un monde ; ces deux-là inventent le suivant. Le nôtre encore ?
Si Apollinaire poète ne parvient pas à faire oublier le conteur et le romancier, il faut bien constater que le critique d'art et le critique littéraire ont été rarement pris en considération. C'est ce que ce volume - qui rassemble les écrits sur l'art et sur la littérature - voudrait rectifier. Apollinaire multiplie ici les pseudonymes. Se donner tant d'êtres, s'accorder à tant de masques, c'est jouer Pessoa avant la lettre : devenant autre, Apollinaire se met dans des ailleurs qui vont lui permettre de multiplier les points de vue.
L'anecdote - qu'il élève au rang de genre littéraire - va l'aider à théoriser. Car ce qui donne une unité à ces ouvres si diverses - pour ainsi dire occasionnelles - c'est l'imaginaire de l'homme, comme le notent Pierre Caizergues et Michel Décaudin dans leur préface : "Indiscrétions et potins, marqués au sceau de son humour, informations saisies au vol dans une conversation ou rapportées par des amis, anecdotes tirées du vécu ou de son insatiable curiosité livresque s'accumulent dans un ensemble d'allure hétéroclite, mais où le propos de l'écrivain et son univers imaginaire restent fondamentalement les mêmes".
Ce que théorise au fond Apollinaire, c'est la fin de la mimésis : la beauté moderne doit être fondée sur une invention et sur une liberté sans limites de l'imaginaire. Exit la nature. Par-là, il devance - avec Rimbaud - tout ce que le XXe siècle croira découvrir. Les autres achevaient un monde ; ces deux-là inventent le suivant. Le nôtre encore ?
Guillaume Apollinaire
Né à Rome en août 1880, Guillaume Apollinaire est mort à Paris en novembre 1918. D’origine polonaise, cet écrivain et poète est l’un des plus importants du début du XXe siècle. Guillaume Apollinaire a étudié au collège Saint-Charles de Monaco puis dans des lycées de Cannes et de Nice. Décrit comme un élève docile, pieux et brillant, ce dernier n’arrive pas à décrocher son baccalauréat. Toutefois, il est titulaire d’un diplôme de sténographie qui lui a valu de travailler en qualité d’employé de banque et de précepteur. Il enchaîne les relations amoureuses avec son lot de déceptions. Ami de Pablo Picasso, André Derain, Paul Gordeaux, Jean Metzinger et Edmond-Marie Poullain. il commence à gagner sa vie avec sa plume, en publiant de nombreuses œuvres poétiques et contes. Sortie en 1913, « Alcools » est l’une des publications les plus connues de Guillaume Apollinaire. Dans ce recueil de poèmes, l’auteur apparaît déchiré et anéanti par ses déceptions amoureuses. Plongez-vous dans cet ouvrage pour découvrir plusieurs aspects de la poésie. Considéré comme l’un des précurseurs du calligramme, il publie l’œuvre « Calligrammes ». C’est l’union entre la singularité de l’écriture et la reproductibilité de la page imprimée. Dans ce livre, il aborde de nombreux thèmes qui vont certainement vous plaire.
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