Bénédicte Renaud-Boulesteix, docteure en études politiques de l'EHESS (CESPRA), est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris et ancienne élève de l'Ecole nationale d'administration. Haut-fonctionnaire, elle poursuit parallèlement ses recherches sur les crises du libéralisme politique.
Obéir à Dieu en démocratie. La nouvelle querelle de la laïcité
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 5 juillet et le 8 juilletCet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 5 juillet et le 8 juillet
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages128
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.118 kg
- Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,1 cm
- ISBN979-10-370-3160-0
- EAN9791037031600
- Date de parution22/11/2023
- ÉditeurHermann
Résumé
Si les Français se disent majoritairement attachés à la laïcité, leurs opinions divergent sur le sens à accorder à ce mot. En résulte un débat houleux qui oppose les partisans d'une "laïcité ouverte" aux défenseurs d'une "laïcité républicaine" . Le problème est que la reconnaissance des identités religieuses n'est jamais neutre : toute politique d'accommodement permet nécessairement à la loi divine de s'appliquer (parfois contre les lois de la République) - ce qui remet en cause l'équilibre entre les autorités respectives de la Cité et de Dieu.
Pour autant, la laïcité de combat, qui fait sens en théorie, n'est plus adaptée à notre expérience existentielle et politique. Comment nos régimes démocratiques doivent-ils organiser la coexistence des lois divines et humaines ? Dans quelle mesure doit-on pouvoir pratiquer librement sa religion dans un Etat laïc ? Et à quelles conditions ? Le présent essai tente de répondre à ces questions cruciales, en revenant sur la façon dont certains penseurs catholiques ont cherché au siècle dernier à concilier l'obéissance à Dieu dans un Etat protecteur de la raison critique.
Pour autant, la laïcité de combat, qui fait sens en théorie, n'est plus adaptée à notre expérience existentielle et politique. Comment nos régimes démocratiques doivent-ils organiser la coexistence des lois divines et humaines ? Dans quelle mesure doit-on pouvoir pratiquer librement sa religion dans un Etat laïc ? Et à quelles conditions ? Le présent essai tente de répondre à ces questions cruciales, en revenant sur la façon dont certains penseurs catholiques ont cherché au siècle dernier à concilier l'obéissance à Dieu dans un Etat protecteur de la raison critique.
Si les Français se disent majoritairement attachés à la laïcité, leurs opinions divergent sur le sens à accorder à ce mot. En résulte un débat houleux qui oppose les partisans d'une "laïcité ouverte" aux défenseurs d'une "laïcité républicaine" . Le problème est que la reconnaissance des identités religieuses n'est jamais neutre : toute politique d'accommodement permet nécessairement à la loi divine de s'appliquer (parfois contre les lois de la République) - ce qui remet en cause l'équilibre entre les autorités respectives de la Cité et de Dieu.
Pour autant, la laïcité de combat, qui fait sens en théorie, n'est plus adaptée à notre expérience existentielle et politique. Comment nos régimes démocratiques doivent-ils organiser la coexistence des lois divines et humaines ? Dans quelle mesure doit-on pouvoir pratiquer librement sa religion dans un Etat laïc ? Et à quelles conditions ? Le présent essai tente de répondre à ces questions cruciales, en revenant sur la façon dont certains penseurs catholiques ont cherché au siècle dernier à concilier l'obéissance à Dieu dans un Etat protecteur de la raison critique.
Pour autant, la laïcité de combat, qui fait sens en théorie, n'est plus adaptée à notre expérience existentielle et politique. Comment nos régimes démocratiques doivent-ils organiser la coexistence des lois divines et humaines ? Dans quelle mesure doit-on pouvoir pratiquer librement sa religion dans un Etat laïc ? Et à quelles conditions ? Le présent essai tente de répondre à ces questions cruciales, en revenant sur la façon dont certains penseurs catholiques ont cherché au siècle dernier à concilier l'obéissance à Dieu dans un Etat protecteur de la raison critique.