Ne les crois pas

Yann May a sa femme au téléphone, la liaison est difficile mais il comprend qu'elle lui dit " Ne les crois pas, quoi qu'ils te disent, ne les crois pas...". Au même moment on sonne à sa porte et on lui annonce que ça femme a eu un accident et qu'elle est morte. Comprenez ça surprise, puisqu'il est au téléphone avec elle. Huit mois passe et il ne crois pas à la mort de sa femme. Personne ne veut le croire. Pour qu'on s'intéresse à son histoire et connaitre la vérité, il s'enferme dans un studio de radio et menace de tuer les otages. Ira une psychologue dans la police qui veut mettre fin à sa vie est chargée de mener les négociations. Ils vont découvrir que cette histoire est bien compliquée... Sebastian Fitzek est un très bon auteur dans le genre thriller (même si Franck Thilliez reste mon chouchou). Dans la première moitié,il manipule son lecteur, on pense comprendre et non on est reparti sur autre chose. J'ai été un peu déçue par la fin qui me semble peut être un peu trop simple, mais ça reste un bon livre.

Nous sommes plongés en pleine prise d'otages dans les studios d'une radio berlinoise. La situation est explosive, sans oublier la négociatrice en pleine crise de manque d'alcool et dont la fille fait partie des otages ; un chef de section qui veut absolument donner l'assaut et un directeur de radio pour le moins déjanté. Mais le temps passe et tout le monde part à la recherche de Léoni. Y compris un groupe de mafieux russes, pour la tuer. Je ne vous en dirais pas plus, sous peine de vous dévoiler l'intrigue. Un roman à suspens bien mené jusqu'au bout, où l'on ne s'ennuie jamais. Toutefois, il n'a pas l'intensité dramatique et psychologique de "Therapie", bien meilleur à mes yeux. L'image que je retiendrai : Celle de l'hélicoptère qui diffuse des sons capables de littéralement casser les oreilles.

Un peu moins palpitant que '"Thérapie", mais ça se lit bien. le rythme est bon et ça reste bien écrit. L'idée de la prise d'otage m'a tenue en haleine, le personnage d'Ira Samin est attachant.... je n'ai juste pas tout à fait retrouver ce qui m'avait tenu en haleine avec son premier roman.