Morez, ville industrielle du Jura
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- Nombre de pages104
- PrésentationBroché
- Poids0.68 kg
- Dimensions24,5 cm × 29,8 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-914528-99-3
- EAN9782914528993
- Date de parution04/05/2011
- CollectionImages du patrimoine
- ÉditeurLieux Dits
- PhotographeYves Sancey
Résumé
Au 19e siècle, Morez est considérée comme la première ville industrielle du Jura. Essor étonnant pour une communauté apparue au 15e siècle seulement, dans une vallée encaissée du Haut-Jura, pour utiliser les eaux de la Bienne et de l'Evalude. La vocation métallurgique du lieu s'affirme vite et se décline en trois cycles successifs : le temps des forges et clouteries - qui voit peu après 1726 la création de la première tréfilerie de Franche-Comté -, celui de l'horlogerie de gros volume (horloges d'édifices et "comtoises") - démarrant à Morbier dans les années 1660-1675 et qui entraîne l'introduction de l'émaillerie à Morez - et celui de la lunetterie, initié en 1796.
Le point commun de ces industries, dans une zone durablement isolée du fait de son climat, d'un réseau routier indigent et de l'arrivée tardive de la voie ferrée ? L'importance du travail à domicile (système de l'établissage) pour fabriquer des produits légers et à forte valeur ajoutée. C'est au succès de cette formule que Morez doit, au 19e siècle, d'être devenue une ville. La place est rare au fond de la vallée aussi maisons et immeubles se pressent-ils au long de la rue principale, longue de trois kilomètres.
Les pentes ne seront colonisées qu'au 20e siècle, tout d'abord par l'Ecole nationale d'Optique (1932) puis par les lotissements que rend nécessaires l'essor des Trente Glorieuses. Si l'industrie est omniprésente, elle a longtemps été discrète : les usines importantes ne se sont développées qu'à partir des années 1880-1890 alors que près de la moitié des habitations abrite un atelier. Aujourd'hui encore, même en période de crise industrielle, le contraste est frappant entre l'isolement relatif de la ville et son rayonnement effectif, basé sur une production exportée dans le monde entier et relayé par son musée de la Lunette.
Le point commun de ces industries, dans une zone durablement isolée du fait de son climat, d'un réseau routier indigent et de l'arrivée tardive de la voie ferrée ? L'importance du travail à domicile (système de l'établissage) pour fabriquer des produits légers et à forte valeur ajoutée. C'est au succès de cette formule que Morez doit, au 19e siècle, d'être devenue une ville. La place est rare au fond de la vallée aussi maisons et immeubles se pressent-ils au long de la rue principale, longue de trois kilomètres.
Les pentes ne seront colonisées qu'au 20e siècle, tout d'abord par l'Ecole nationale d'Optique (1932) puis par les lotissements que rend nécessaires l'essor des Trente Glorieuses. Si l'industrie est omniprésente, elle a longtemps été discrète : les usines importantes ne se sont développées qu'à partir des années 1880-1890 alors que près de la moitié des habitations abrite un atelier. Aujourd'hui encore, même en période de crise industrielle, le contraste est frappant entre l'isolement relatif de la ville et son rayonnement effectif, basé sur une production exportée dans le monde entier et relayé par son musée de la Lunette.
Au 19e siècle, Morez est considérée comme la première ville industrielle du Jura. Essor étonnant pour une communauté apparue au 15e siècle seulement, dans une vallée encaissée du Haut-Jura, pour utiliser les eaux de la Bienne et de l'Evalude. La vocation métallurgique du lieu s'affirme vite et se décline en trois cycles successifs : le temps des forges et clouteries - qui voit peu après 1726 la création de la première tréfilerie de Franche-Comté -, celui de l'horlogerie de gros volume (horloges d'édifices et "comtoises") - démarrant à Morbier dans les années 1660-1675 et qui entraîne l'introduction de l'émaillerie à Morez - et celui de la lunetterie, initié en 1796.
Le point commun de ces industries, dans une zone durablement isolée du fait de son climat, d'un réseau routier indigent et de l'arrivée tardive de la voie ferrée ? L'importance du travail à domicile (système de l'établissage) pour fabriquer des produits légers et à forte valeur ajoutée. C'est au succès de cette formule que Morez doit, au 19e siècle, d'être devenue une ville. La place est rare au fond de la vallée aussi maisons et immeubles se pressent-ils au long de la rue principale, longue de trois kilomètres.
Les pentes ne seront colonisées qu'au 20e siècle, tout d'abord par l'Ecole nationale d'Optique (1932) puis par les lotissements que rend nécessaires l'essor des Trente Glorieuses. Si l'industrie est omniprésente, elle a longtemps été discrète : les usines importantes ne se sont développées qu'à partir des années 1880-1890 alors que près de la moitié des habitations abrite un atelier. Aujourd'hui encore, même en période de crise industrielle, le contraste est frappant entre l'isolement relatif de la ville et son rayonnement effectif, basé sur une production exportée dans le monde entier et relayé par son musée de la Lunette.
Le point commun de ces industries, dans une zone durablement isolée du fait de son climat, d'un réseau routier indigent et de l'arrivée tardive de la voie ferrée ? L'importance du travail à domicile (système de l'établissage) pour fabriquer des produits légers et à forte valeur ajoutée. C'est au succès de cette formule que Morez doit, au 19e siècle, d'être devenue une ville. La place est rare au fond de la vallée aussi maisons et immeubles se pressent-ils au long de la rue principale, longue de trois kilomètres.
Les pentes ne seront colonisées qu'au 20e siècle, tout d'abord par l'Ecole nationale d'Optique (1932) puis par les lotissements que rend nécessaires l'essor des Trente Glorieuses. Si l'industrie est omniprésente, elle a longtemps été discrète : les usines importantes ne se sont développées qu'à partir des années 1880-1890 alors que près de la moitié des habitations abrite un atelier. Aujourd'hui encore, même en période de crise industrielle, le contraste est frappant entre l'isolement relatif de la ville et son rayonnement effectif, basé sur une production exportée dans le monde entier et relayé par son musée de la Lunette.