Monsieur est mort

Par : Karine Silla
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  • Nombre de pages201
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.245 kg
  • Dimensions13,6 cm × 20,3 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-259-22746-9
  • EAN9782259227469
  • Date de parution21/08/2014
  • ÉditeurPlon

Résumé

A la mort de son père, Vincent quitte l'Inde où il vit depuis quinze ans pour revenir à Paris. Telle une bombe à retardement, cette disparition fait resurgir du passé des traumatismes enfouis. Ce retour sera-t-il le déclencheur pour que se brisent enfin les tabous, que soient dévoilés les secrets et les non-dits familiaux ?
A la mort de son père, Vincent quitte l'Inde où il vit depuis quinze ans pour revenir à Paris. Telle une bombe à retardement, cette disparition fait resurgir du passé des traumatismes enfouis. Ce retour sera-t-il le déclencheur pour que se brisent enfin les tabous, que soient dévoilés les secrets et les non-dits familiaux ?

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Richesse et misère
Vincent a fui Paris et, surtout, sa famille pour L’inde. La mort de son géniteur l’oblige à revenir en France. C’est ce voyage de retour que Karine Silla nous raconte. Oui, Monsieur est mort. Je subodore quelques lourds secrets de famille. Je comprends sa peur, ses angoisses. L’écriture se fait lente, lourde. La solitude est pesante tout comme le passé qui remonte à la surface. Le voici devant le porche de la maison bourgeoise. Impossible d’entrer. Impossible d’ouvrir cette satanée porte comme s’il avait peur d’ouvrir les portes de sa mémoire. Par petites touches, j’apprends à connaître cette famille de grands bourgeois. Le père se fait appeler « Monsieur » par ses enfants « Cela ne me dérangeait pas, je trouvais même cela assez représentatif de nos rapports. ». Oisif, il n’a jamais travaillé, il collectionne les œuvres d’art et autres déviances que je ne dévoilerai pas. Il ne veut pas que ses propres enfants travaillent. « Mon père nous l’avait dit clairement, il tolérait que nous allions à l’école pour nous cultiver, mais il ne voulait pas que ses fils travaillent. » La mère, étrange beauté froide, ne supporte pas que ses propres enfants l’approchent, déguise ses enfants en fille et joue Bach. « J’ai espéré longtemps qu’elle me prenne dans ses bras, contre sa poitrine… A présent, je n’aurais supporté qu’elle me touche. ». Il y a le frère aîné, Gabriel que Vincent aime tant. Ce garçon a supporté en silence les vilénies (le mot est faible) de son père, protégé ses frères, mais n’a pu supporter la découverte de Vincent. Oui, une famille « bien-sous-tout-rapport » que le père a détruite corps et âmes, dont il ne reste que des « zombies » essayant de survivre. Ce livre, très scénarisé n’a rien de plombant. Karine Silla oppose la richesse de la famille et la misère affective. Les mots sont justes, pas de fioritures inutiles. Comme dans un film, les flash-back entrouvrent les portes de cette famille très bourgeoise et Vincent les ouvrira jusqu’à l’Ultime porte, celle où repose le corps de Monsieur. Un très bon premier roman qui ne se laisse pas oublier facilement.
Vincent a fui Paris et, surtout, sa famille pour L’inde. La mort de son géniteur l’oblige à revenir en France. C’est ce voyage de retour que Karine Silla nous raconte. Oui, Monsieur est mort. Je subodore quelques lourds secrets de famille. Je comprends sa peur, ses angoisses. L’écriture se fait lente, lourde. La solitude est pesante tout comme le passé qui remonte à la surface. Le voici devant le porche de la maison bourgeoise. Impossible d’entrer. Impossible d’ouvrir cette satanée porte comme s’il avait peur d’ouvrir les portes de sa mémoire. Par petites touches, j’apprends à connaître cette famille de grands bourgeois. Le père se fait appeler « Monsieur » par ses enfants « Cela ne me dérangeait pas, je trouvais même cela assez représentatif de nos rapports. ». Oisif, il n’a jamais travaillé, il collectionne les œuvres d’art et autres déviances que je ne dévoilerai pas. Il ne veut pas que ses propres enfants travaillent. « Mon père nous l’avait dit clairement, il tolérait que nous allions à l’école pour nous cultiver, mais il ne voulait pas que ses fils travaillent. » La mère, étrange beauté froide, ne supporte pas que ses propres enfants l’approchent, déguise ses enfants en fille et joue Bach. « J’ai espéré longtemps qu’elle me prenne dans ses bras, contre sa poitrine… A présent, je n’aurais supporté qu’elle me touche. ». Il y a le frère aîné, Gabriel que Vincent aime tant. Ce garçon a supporté en silence les vilénies (le mot est faible) de son père, protégé ses frères, mais n’a pu supporter la découverte de Vincent. Oui, une famille « bien-sous-tout-rapport » que le père a détruite corps et âmes, dont il ne reste que des « zombies » essayant de survivre. Ce livre, très scénarisé n’a rien de plombant. Karine Silla oppose la richesse de la famille et la misère affective. Les mots sont justes, pas de fioritures inutiles. Comme dans un film, les flash-back entrouvrent les portes de cette famille très bourgeoise et Vincent les ouvrira jusqu’à l’Ultime porte, celle où repose le corps de Monsieur. Un très bon premier roman qui ne se laisse pas oublier facilement.
captivant
Déjà séduite par la couverture et la quatrième de couverture, j' ai été emportée dès le début par l'ambiance de ce livre qui est lourde et pesante, on sent le poids du passé sur les épaules du héros, de tout les secrets qui sont restés cachés. Nous suivons un homme qui rentre en France après quinze ans en Inde, répondant à un appel de sa mère lui demandant son aide après la mort de son père. Petit à petit on découvre les raisons de son départ, jusqu'au bout on se demande s'il va réussir à faire face aux démons de son passé et dans quel état il va en sortir. Même si je n'aime pas beaucoup les livres lents où il ne se passe pas grand chose celui-ci m'a emmené dès les premières pages : je voulais découvrir les raisons de son départ, savoir s'il allait oser affronter les fantômes de son passé. Le point faible de ce livre est pour moi sa fin, qui n'en est pas vraiment une, j'aimerais savoir ce qui se passe ensuite. Quelques jours plus tard, je n'arrive toujours pas à mettre des mots sur mes émotions, ce livre n'est pas de ceux que j'ai l'habitude de lire. Je dirais même qu'il a tous les éléments pour me déplaire (la lenteur, le manque d'action, le héros qui passe son temps à hésiter …) et pourtant ce livre m'a marqué par son univers, j'ai très envie de retrouver le héros et sa famille bancale, ses rencontres très émouvantes. Bref, un livre qui m'a surprise et que je vous conseille.
Déjà séduite par la couverture et la quatrième de couverture, j' ai été emportée dès le début par l'ambiance de ce livre qui est lourde et pesante, on sent le poids du passé sur les épaules du héros, de tout les secrets qui sont restés cachés. Nous suivons un homme qui rentre en France après quinze ans en Inde, répondant à un appel de sa mère lui demandant son aide après la mort de son père. Petit à petit on découvre les raisons de son départ, jusqu'au bout on se demande s'il va réussir à faire face aux démons de son passé et dans quel état il va en sortir. Même si je n'aime pas beaucoup les livres lents où il ne se passe pas grand chose celui-ci m'a emmené dès les premières pages : je voulais découvrir les raisons de son départ, savoir s'il allait oser affronter les fantômes de son passé. Le point faible de ce livre est pour moi sa fin, qui n'en est pas vraiment une, j'aimerais savoir ce qui se passe ensuite. Quelques jours plus tard, je n'arrive toujours pas à mettre des mots sur mes émotions, ce livre n'est pas de ceux que j'ai l'habitude de lire. Je dirais même qu'il a tous les éléments pour me déplaire (la lenteur, le manque d'action, le héros qui passe son temps à hésiter …) et pourtant ce livre m'a marqué par son univers, j'ai très envie de retrouver le héros et sa famille bancale, ses rencontres très émouvantes. Bref, un livre qui m'a surprise et que je vous conseille.
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