Mon coeur était français...

Par : Marc Bressant

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  • Nombre de pages68
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.067 kg
  • Dimensions12,5 cm × 17,0 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-87623-728-5
  • EAN9782876237285
  • Date de parution29/04/2021
  • CollectionJe me souviens
  • ÉditeurMichel de Maule

Résumé

1834, silhouette solitaire sur la route défoncée qui mène vers l'ouest, un gamin s'éloigne de la bourgade ukrainienne où vit sa famille. Hirsch Riesberg a treize ans. Comme tous les garçons juifs de son âge, il était sur le point d'être incorporé dans l'armée russe pour un quart de siècle. Sa destination : la France, le pays de la liberté pour les Juifs, 1600 km à franchir à pied. Au cours de son interminable errance à travers l'Europe, étranger parmi les étrangers, sans ressources, et la faim, des pasteurs luthériens le baptisent sous le nom de Jules Norberg.
Arrivé enfin à Strasbourg, il trouve une place de saute-ruisseau chez Berger-Levrault, l'éditeur local. En peu d'années, le jeune homme va révolutionner cette modeste entreprise, qu'il transférera à Nancy en 1871 après l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne. Elle deviendra l'un des pôles industriels et culturels de la Lorraine, et l'un des grands du secteur en France. Jamais Jules Norberg n'a fait mystère de ses origines.
Il profite d'une cérémonie organisée en son honneur pour expliquer aux sept cents salariés de Berger-Levrault, en présence des autorités locales, d'où il vient et ce que la France représente pour lui. Mon coeur était français avant que j'aie vu la France, dit-il. On est en 1893. L'année suivante éclate l'affaire Dreyfus. Bientôt les rues de Nancy sont parcourues par des foules hurlant à la mort des Juifs.
La folie me guette, écrit-il peu avant de mourir.
1834, silhouette solitaire sur la route défoncée qui mène vers l'ouest, un gamin s'éloigne de la bourgade ukrainienne où vit sa famille. Hirsch Riesberg a treize ans. Comme tous les garçons juifs de son âge, il était sur le point d'être incorporé dans l'armée russe pour un quart de siècle. Sa destination : la France, le pays de la liberté pour les Juifs, 1600 km à franchir à pied. Au cours de son interminable errance à travers l'Europe, étranger parmi les étrangers, sans ressources, et la faim, des pasteurs luthériens le baptisent sous le nom de Jules Norberg.
Arrivé enfin à Strasbourg, il trouve une place de saute-ruisseau chez Berger-Levrault, l'éditeur local. En peu d'années, le jeune homme va révolutionner cette modeste entreprise, qu'il transférera à Nancy en 1871 après l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne. Elle deviendra l'un des pôles industriels et culturels de la Lorraine, et l'un des grands du secteur en France. Jamais Jules Norberg n'a fait mystère de ses origines.
Il profite d'une cérémonie organisée en son honneur pour expliquer aux sept cents salariés de Berger-Levrault, en présence des autorités locales, d'où il vient et ce que la France représente pour lui. Mon coeur était français avant que j'aie vu la France, dit-il. On est en 1893. L'année suivante éclate l'affaire Dreyfus. Bientôt les rues de Nancy sont parcourues par des foules hurlant à la mort des Juifs.
La folie me guette, écrit-il peu avant de mourir.
Bertha, Nobel et la Paix
Marc Bressant
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