Moi Cyrilia, gouvernante de Lafcadio Hearn. 1888, Un échange de paroles à Saint-Pierre de la Martinique

Par : Ina Césaire
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 11 juillet et le 22 juillet
      Cet article doit être commandé chez un fournisseur. Votre colis vous sera expédié 8 à 17 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages124
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.135 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-35639-015-8
  • EAN9782356390158
  • Date de parution15/05/2009
  • ÉditeurElytis

Résumé

"Cyrilia, j'ai dit bonjour ! - J'ai répondu, commère ! Et comment va ta vie ? - Pas trop mal, grâce à Dieu ! Entre donc, ma fille ! Tu tiens bon ? - Sans faiblesse, Cyrilia, et je ne te dis qu'une chose : honneur ! - La même chose pour toi, ma soeur, et je te réponds : respect !" Ainsi débute, dans cette Martinique de la fin du XIXe siècle, une conversation entre Renélise Belhumeur, lavandière de son état et sa voisine Cyrilia Magloire. Le sujet de ces bavardages ? Le séjour à Saint-Pierre d'un singulier personnage, Lafcadio Hearn, journaliste passionné de culture créole, qui a engagé Cyrilia comme gouvernante. Par la suite, devenue l'informatrice privilégiée de celui qui disait vouloir tout connaître de la culture populaire martiniquaise, elle se fera ethnographe avisée de sa propre culture. Cet "échange de paroles" entre les deux commères, prend son origine dans les souvenirs que l'écrivain Lafcadio Hearn - plus tard connu pour ses écrits sur le Japon - a laissé de son séjour à Saint-Pierre de la Martinique, en 1888. Véritable document ethnographique, ce livre est aussi un moment de pur bonheur oratoire, l'écriture d'Ina Césaire restituant merveilleusement l'inventivité, l'humour et la vigueur poétique de la langue créole.
"Cyrilia, j'ai dit bonjour ! - J'ai répondu, commère ! Et comment va ta vie ? - Pas trop mal, grâce à Dieu ! Entre donc, ma fille ! Tu tiens bon ? - Sans faiblesse, Cyrilia, et je ne te dis qu'une chose : honneur ! - La même chose pour toi, ma soeur, et je te réponds : respect !" Ainsi débute, dans cette Martinique de la fin du XIXe siècle, une conversation entre Renélise Belhumeur, lavandière de son état et sa voisine Cyrilia Magloire. Le sujet de ces bavardages ? Le séjour à Saint-Pierre d'un singulier personnage, Lafcadio Hearn, journaliste passionné de culture créole, qui a engagé Cyrilia comme gouvernante. Par la suite, devenue l'informatrice privilégiée de celui qui disait vouloir tout connaître de la culture populaire martiniquaise, elle se fera ethnographe avisée de sa propre culture. Cet "échange de paroles" entre les deux commères, prend son origine dans les souvenirs que l'écrivain Lafcadio Hearn - plus tard connu pour ses écrits sur le Japon - a laissé de son séjour à Saint-Pierre de la Martinique, en 1888. Véritable document ethnographique, ce livre est aussi un moment de pur bonheur oratoire, l'écriture d'Ina Césaire restituant merveilleusement l'inventivité, l'humour et la vigueur poétique de la langue créole.