"Une femme se tait. Une femme se tient. Elle attend. Que regarde-t-elle ? Que voit-elle ? Son corps est au repos, un moment, avant de se pencher, de saisir la fourche, et d'attiser le feu d'herbes. Elle arrête le spectateur, parce qu'elle est arrêtée, elle a suspendu le temps, elle s'enfonce dans les volutes de la fumée, et en elle-même, peut-être, dans les méandres de sa vie, dans les plis que font les vies, dans les plis du temps qui passe sur les corps et mange les années." Marie-Hélène Lafon a les gestes et l'odeur des brûlis dans le corps et sous la peau pour toujours ; ça remonte des enfances et du pays premier.
A partir de La Brûleuse d'herbes de Jean-François Millet conservée au musée du Louvre, elle nous entraîne dans une histoire qui sent la fumée des brûlis de mars ou d'octobre.
"Une femme se tait. Une femme se tient. Elle attend. Que regarde-t-elle ? Que voit-elle ? Son corps est au repos, un moment, avant de se pencher, de saisir la fourche, et d'attiser le feu d'herbes. Elle arrête le spectateur, parce qu'elle est arrêtée, elle a suspendu le temps, elle s'enfonce dans les volutes de la fumée, et en elle-même, peut-être, dans les méandres de sa vie, dans les plis que font les vies, dans les plis du temps qui passe sur les corps et mange les années." Marie-Hélène Lafon a les gestes et l'odeur des brûlis dans le corps et sous la peau pour toujours ; ça remonte des enfances et du pays premier.
A partir de La Brûleuse d'herbes de Jean-François Millet conservée au musée du Louvre, elle nous entraîne dans une histoire qui sent la fumée des brûlis de mars ou d'octobre.