Mémoire et oubli. Controverses de la Rome antique à nos jours

Par : Michel De Waele, Stéphan Martens

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 8 juillet et le 9 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages246
  • PrésentationBroché
  • Poids0.4 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-7574-0789-9
  • EAN9782757407899
  • Date de parution13/05/2015
  • CollectionConflits et résolution de conf
  • ÉditeurPU du Septentrion

Résumé

S'il est malsain pour une société donnée de ressasser continuellement le passé, il peut être tout aussi nuisible pour elle d'avoir une mauvaise mémoire. Les peuples comme les hommes ne peuvent pas vivre sans être un tant soit peu en paix avec leur mémoire. Ils ne peuvent pas vivre dans le refoulement. Aussi longtemps qu'un travail sur le passé n'est effectué, le présent peut être gangrené par des retours néfastes.
La gestion mémorielle d'événements historiques, de tragédies, de drames reste donc un questionnement très complexe. Une solution se trouve dans la quête d'une «juste mémoire», formulation empruntée à Paul Ricoeur dans La mémoire, l'histoire, l'oubli - ce fragile équilibre entre l'évaluation historique selon la pluralité des mémoires et la nécessité d'une distanciation critique - car, à condition d'écarter des malentendus propices aux polémiques, les abus d'oubli paraissent, en effet, aussi toxiques que les abus de mémoire.
De la Rome antique à nos jours : sur la base de la longue durée, les textes présentés par une équipe internationale de chercheurs tentent ainsi de faire avancer le débat.
S'il est malsain pour une société donnée de ressasser continuellement le passé, il peut être tout aussi nuisible pour elle d'avoir une mauvaise mémoire. Les peuples comme les hommes ne peuvent pas vivre sans être un tant soit peu en paix avec leur mémoire. Ils ne peuvent pas vivre dans le refoulement. Aussi longtemps qu'un travail sur le passé n'est effectué, le présent peut être gangrené par des retours néfastes.
La gestion mémorielle d'événements historiques, de tragédies, de drames reste donc un questionnement très complexe. Une solution se trouve dans la quête d'une «juste mémoire», formulation empruntée à Paul Ricoeur dans La mémoire, l'histoire, l'oubli - ce fragile équilibre entre l'évaluation historique selon la pluralité des mémoires et la nécessité d'une distanciation critique - car, à condition d'écarter des malentendus propices aux polémiques, les abus d'oubli paraissent, en effet, aussi toxiques que les abus de mémoire.
De la Rome antique à nos jours : sur la base de la longue durée, les textes présentés par une équipe internationale de chercheurs tentent ainsi de faire avancer le débat.
Le Devoir d'histoire
Dave Noël, Michel De Waele, Paul Cohen, Frédéric Armand, Ariane Godbout
E-book
23,99 €