Marseille en résistances. Fin de règnes et luttes urbaines
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- Nombre de pages228
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.272 kg
- Dimensions14,1 cm × 20,6 cm × 2,2 cm
- ISBN978-2-348-04227-0
- EAN9782348042270
- Date de parution06/02/2020
- CollectionCahiers libres
- ÉditeurLa Découverte
Résumé
Lorsque le 5 novembre 2018 deux immeubles s'effondrent rue d'Aubagne à Marseille, emportant huit vies et provoquant la colère des voisins, c'est tout un appareil politique qui se trouve mis en faillite. Celui d'abord de la municipalité en place, dont le drame révèle l'incapacité à construire durant son long " règne " une politique du logement et de lutte contre la pauvreté. Mais aussi celui de la vieille gauche institutionnelle dont les appareils ont été dissous dans trois élections successives perdues.
Quant aux nouveaux acteurs portés par des vagues nationales, La France insoumise et LRM, ils peinent à s'ancrer localement, tandis que le Rassemblement national, comme une maladie endémique, semble tirer profit de la faiblesse des autres. Cet ouvrage est d'abord une chronique sans équivalent de cette décomposition et de ses effets à la veille de nouvelles élections municipales. Marseille y apparaît comme une ville sous tutelle, où les services de l'Etat assument le quotidien d'une gouvernance à laquelle les acteurs politiques locaux et les petites bourgeoisies qu'ils représentent semblent avoir renoncé.
Mais à cette léthargie s'oppose une révolte populaire qui vient de loin, ancrée dans l'humus social d'une jeunesse précarisée mais créative, portée par le dynamisme des industries culturelles et les solidarités populaires, soutenue enfin par une expérience militante acquise de longue date. La résistance s'organise comme l'utopie d'une ville où les mondes populaires n'ont pas encore renoncé à l'urbanité.
Ce livre est aussi le récit de cette résistance, assumé parfois comme subjectif et partisan.
Quant aux nouveaux acteurs portés par des vagues nationales, La France insoumise et LRM, ils peinent à s'ancrer localement, tandis que le Rassemblement national, comme une maladie endémique, semble tirer profit de la faiblesse des autres. Cet ouvrage est d'abord une chronique sans équivalent de cette décomposition et de ses effets à la veille de nouvelles élections municipales. Marseille y apparaît comme une ville sous tutelle, où les services de l'Etat assument le quotidien d'une gouvernance à laquelle les acteurs politiques locaux et les petites bourgeoisies qu'ils représentent semblent avoir renoncé.
Mais à cette léthargie s'oppose une révolte populaire qui vient de loin, ancrée dans l'humus social d'une jeunesse précarisée mais créative, portée par le dynamisme des industries culturelles et les solidarités populaires, soutenue enfin par une expérience militante acquise de longue date. La résistance s'organise comme l'utopie d'une ville où les mondes populaires n'ont pas encore renoncé à l'urbanité.
Ce livre est aussi le récit de cette résistance, assumé parfois comme subjectif et partisan.
Lorsque le 5 novembre 2018 deux immeubles s'effondrent rue d'Aubagne à Marseille, emportant huit vies et provoquant la colère des voisins, c'est tout un appareil politique qui se trouve mis en faillite. Celui d'abord de la municipalité en place, dont le drame révèle l'incapacité à construire durant son long " règne " une politique du logement et de lutte contre la pauvreté. Mais aussi celui de la vieille gauche institutionnelle dont les appareils ont été dissous dans trois élections successives perdues.
Quant aux nouveaux acteurs portés par des vagues nationales, La France insoumise et LRM, ils peinent à s'ancrer localement, tandis que le Rassemblement national, comme une maladie endémique, semble tirer profit de la faiblesse des autres. Cet ouvrage est d'abord une chronique sans équivalent de cette décomposition et de ses effets à la veille de nouvelles élections municipales. Marseille y apparaît comme une ville sous tutelle, où les services de l'Etat assument le quotidien d'une gouvernance à laquelle les acteurs politiques locaux et les petites bourgeoisies qu'ils représentent semblent avoir renoncé.
Mais à cette léthargie s'oppose une révolte populaire qui vient de loin, ancrée dans l'humus social d'une jeunesse précarisée mais créative, portée par le dynamisme des industries culturelles et les solidarités populaires, soutenue enfin par une expérience militante acquise de longue date. La résistance s'organise comme l'utopie d'une ville où les mondes populaires n'ont pas encore renoncé à l'urbanité.
Ce livre est aussi le récit de cette résistance, assumé parfois comme subjectif et partisan.
Quant aux nouveaux acteurs portés par des vagues nationales, La France insoumise et LRM, ils peinent à s'ancrer localement, tandis que le Rassemblement national, comme une maladie endémique, semble tirer profit de la faiblesse des autres. Cet ouvrage est d'abord une chronique sans équivalent de cette décomposition et de ses effets à la veille de nouvelles élections municipales. Marseille y apparaît comme une ville sous tutelle, où les services de l'Etat assument le quotidien d'une gouvernance à laquelle les acteurs politiques locaux et les petites bourgeoisies qu'ils représentent semblent avoir renoncé.
Mais à cette léthargie s'oppose une révolte populaire qui vient de loin, ancrée dans l'humus social d'une jeunesse précarisée mais créative, portée par le dynamisme des industries culturelles et les solidarités populaires, soutenue enfin par une expérience militante acquise de longue date. La résistance s'organise comme l'utopie d'une ville où les mondes populaires n'ont pas encore renoncé à l'urbanité.
Ce livre est aussi le récit de cette résistance, assumé parfois comme subjectif et partisan.