
Marquage manquant. & autres dires de la peau
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- Nombre de pages100
- PrésentationRelié
- Poids0.2 kg
- Dimensions15,0 cm × 15,0 cm × 1,2 cm
- ISBN979-10-92752-35-9
- EAN9791092752359
- Date de parution07/06/2017
- CollectionSOURCE & SUITE
- ÉditeurVenterniers (Editions les)
- InterviewerNicolas Dutent
Résumé
Le présent ouvrage donne à lire la transcription d'un entretien avec le philosophe Jean-Luc Nancy mené par Nicolas Dutent, le 6 janvier 2017, à Strasbourg. Au cours de cet échange, le journaliste l'invite à revenir sur sa pensée du corps et de la peau, à en développer certains aspects à la lumière de lectures croisées et d'entrées spécifiques. Que dire du corps qui n'ait été dit ? Comment recevoir un corps étranger ? Dans quelle mesure le corps est-il sacré, religieux, politique ? Peut-on présenter la peau comme une vérité ? Ne faudrait-il pas se risquer à penser le tatouage, objet banal et pourtant fascinant ? Qu'est-ce qu'une marque ? Tout cela nous habitait et méritait à nos yeux d'être interrogé, éclairci, précisé.
Ainsi, l'entretien s'ouvre sur une lecture du paysage philosophique occidental par rapport auquel prend forme aujourd'hui cette nouvelle pensée du corps. Le récit de ce paysage, où s'inscrivent originellement la séparation et l'union fondamentales de l'âme et du corps, permet de mettre à jour la source d'une hantise profonde de la philosophie. La réflexion porte notamment sur le dire d'un corps qui se trouve un jour condamné par l'infini qui le traverse ; mais aussi sur le dualisme sensible de l'âme, sur notre façon d'être constamment tournés vers le dehors, sur ce que signifient l'ouverture, l'écriture, la vérité, le sacré pour le corps.
Réapparaissent alors dans les prises de parole de Jean-Luc Nancy, dont on se demande parfois si elles ne sont pas au moins aussi poétiques que philosophiques, des notions singulières : le toucher, l'excrit, l'expeausé... Ici, le ressenti ne s'explique plus comme projection de l'intelligible sur le corps, mais est lui-même l'origine de parole, le corps s'exprimant. Dès lors, on se demande moins comment penser le corps que comment le corps pense...
Ainsi, l'entretien s'ouvre sur une lecture du paysage philosophique occidental par rapport auquel prend forme aujourd'hui cette nouvelle pensée du corps. Le récit de ce paysage, où s'inscrivent originellement la séparation et l'union fondamentales de l'âme et du corps, permet de mettre à jour la source d'une hantise profonde de la philosophie. La réflexion porte notamment sur le dire d'un corps qui se trouve un jour condamné par l'infini qui le traverse ; mais aussi sur le dualisme sensible de l'âme, sur notre façon d'être constamment tournés vers le dehors, sur ce que signifient l'ouverture, l'écriture, la vérité, le sacré pour le corps.
Réapparaissent alors dans les prises de parole de Jean-Luc Nancy, dont on se demande parfois si elles ne sont pas au moins aussi poétiques que philosophiques, des notions singulières : le toucher, l'excrit, l'expeausé... Ici, le ressenti ne s'explique plus comme projection de l'intelligible sur le corps, mais est lui-même l'origine de parole, le corps s'exprimant. Dès lors, on se demande moins comment penser le corps que comment le corps pense...
Le présent ouvrage donne à lire la transcription d'un entretien avec le philosophe Jean-Luc Nancy mené par Nicolas Dutent, le 6 janvier 2017, à Strasbourg. Au cours de cet échange, le journaliste l'invite à revenir sur sa pensée du corps et de la peau, à en développer certains aspects à la lumière de lectures croisées et d'entrées spécifiques. Que dire du corps qui n'ait été dit ? Comment recevoir un corps étranger ? Dans quelle mesure le corps est-il sacré, religieux, politique ? Peut-on présenter la peau comme une vérité ? Ne faudrait-il pas se risquer à penser le tatouage, objet banal et pourtant fascinant ? Qu'est-ce qu'une marque ? Tout cela nous habitait et méritait à nos yeux d'être interrogé, éclairci, précisé.
Ainsi, l'entretien s'ouvre sur une lecture du paysage philosophique occidental par rapport auquel prend forme aujourd'hui cette nouvelle pensée du corps. Le récit de ce paysage, où s'inscrivent originellement la séparation et l'union fondamentales de l'âme et du corps, permet de mettre à jour la source d'une hantise profonde de la philosophie. La réflexion porte notamment sur le dire d'un corps qui se trouve un jour condamné par l'infini qui le traverse ; mais aussi sur le dualisme sensible de l'âme, sur notre façon d'être constamment tournés vers le dehors, sur ce que signifient l'ouverture, l'écriture, la vérité, le sacré pour le corps.
Réapparaissent alors dans les prises de parole de Jean-Luc Nancy, dont on se demande parfois si elles ne sont pas au moins aussi poétiques que philosophiques, des notions singulières : le toucher, l'excrit, l'expeausé... Ici, le ressenti ne s'explique plus comme projection de l'intelligible sur le corps, mais est lui-même l'origine de parole, le corps s'exprimant. Dès lors, on se demande moins comment penser le corps que comment le corps pense...
Ainsi, l'entretien s'ouvre sur une lecture du paysage philosophique occidental par rapport auquel prend forme aujourd'hui cette nouvelle pensée du corps. Le récit de ce paysage, où s'inscrivent originellement la séparation et l'union fondamentales de l'âme et du corps, permet de mettre à jour la source d'une hantise profonde de la philosophie. La réflexion porte notamment sur le dire d'un corps qui se trouve un jour condamné par l'infini qui le traverse ; mais aussi sur le dualisme sensible de l'âme, sur notre façon d'être constamment tournés vers le dehors, sur ce que signifient l'ouverture, l'écriture, la vérité, le sacré pour le corps.
Réapparaissent alors dans les prises de parole de Jean-Luc Nancy, dont on se demande parfois si elles ne sont pas au moins aussi poétiques que philosophiques, des notions singulières : le toucher, l'excrit, l'expeausé... Ici, le ressenti ne s'explique plus comme projection de l'intelligible sur le corps, mais est lui-même l'origine de parole, le corps s'exprimant. Dès lors, on se demande moins comment penser le corps que comment le corps pense...