Marie appelée la Magdaléenne. Entre traditions et histoire (Ier-VIIIe siècle)

Par : Thierry Murcia
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  • Nombre de pages417
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.658 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN979-10-320-0105-9
  • EAN9791032001059
  • Date de parution27/04/2017
  • CollectionHéritages méditerranéens
  • ÉditeurPU de Provence

Résumé

La tradition qui voit en Marie-Madeleine une libertine ou une prostituée repentie est tardive. Elle voit le jour à Rome, à la fin du VIe siècle et est aujourd'hui contestée par la plupart des spécialistes. Les chrétiens d'Orient, eux, identifiaient la Magdaléenne à la mère de Jésus. Longtemps considérée, à tort, comme marginale, cette tradition autrefois orthodoxe a connu une diffusion extraordinaire dans les premiers siècles de l'Eglise avant de sombrer dans l'oubli.
Thierry Murcia exhume et passe en revue les nombreux documents jusqu'ici ignorés ou écartés qui témoignent de sa vigueur passée. Il établit que cette antique tradition plonge ses racines dans les évangiles mêmes où les deux figures, toutes deux nommées Marie, n'apparaissent jamais simultanément. A une exception près, semble-t-il : au Calvaire, en Jean 19, 25. Mais un examen attentif de la péricope montre que l'évangéliste ne parle ici, en définitive - lui aussi - que d'un seul et même personnage...
La tradition qui voit en Marie-Madeleine une libertine ou une prostituée repentie est tardive. Elle voit le jour à Rome, à la fin du VIe siècle et est aujourd'hui contestée par la plupart des spécialistes. Les chrétiens d'Orient, eux, identifiaient la Magdaléenne à la mère de Jésus. Longtemps considérée, à tort, comme marginale, cette tradition autrefois orthodoxe a connu une diffusion extraordinaire dans les premiers siècles de l'Eglise avant de sombrer dans l'oubli.
Thierry Murcia exhume et passe en revue les nombreux documents jusqu'ici ignorés ou écartés qui témoignent de sa vigueur passée. Il établit que cette antique tradition plonge ses racines dans les évangiles mêmes où les deux figures, toutes deux nommées Marie, n'apparaissent jamais simultanément. A une exception près, semble-t-il : au Calvaire, en Jean 19, 25. Mais un examen attentif de la péricope montre que l'évangéliste ne parle ici, en définitive - lui aussi - que d'un seul et même personnage...
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