Madagascar, mai 1972. Regards et perspectives historiques et sociolangagières
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- Nombre de pages281
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.53 kg
- Dimensions15,8 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
- ISBN978-2-37701-178-0
- EAN9782377011780
- Date de parution23/11/2023
- CollectionOcéan Indien, d'îles en rivage
- ÉditeurCoédition Hémisphères/Maisonneuv...
Résumé
En mai 1972, douze ans après une indépendance qui tarde à être pleinement effective, le mécontentement populaire gronde dans la jeune République de Madagascar. La jeunesse éduquée, fer de lance de la révolte, s'oppose bruyamment au gouvernement de Philibert Tsiranana, bien trop proche des anciens colonisateurs à ses yeux. Au cours de ce Mai malgache, l'importance des mots est primordiale : les mots pour dire, se dire, s'exprimer, contester...
Ecrits, dessins, affiches, chansons : les modes d'expression foisonnent dans l'espace public. Au coeur des revendications étudiantes : la remise en cause de l'usage du français au sein du système scolaire malgache, vécu comme une persistance du lien entre l'ancienne colonie et la France. Fruit d'une journée d'étude, cet ouvrage s'articule sur les événements eux-mêmes, sur les mises en mots et en images de ceux qui les ont vécus, des regards pluridisciplinaires portés sur ces événements cinquante ans plus tard, non sans les associer à la difficile situation des étudiants malgaches d'aujourd'hui.
Il apporte un éclairage riche d'enseignements sur une période cruciale de l'histoire malgache, non sans liens avec l'actualité : la République post-coloniale, ayant surtout bénéficié à une élite, reconduit une situation sociopolitique inégalitaire caractéristique des périodes précédentes. La prise de conscience collective manifeste lors du mouvement de 1972 n'incarne-t-elle pas les prémices d'une émancipation citoyenne dont on pourrait attendre un effet salutaire sur l'évolution actuelle des anciens Etats colonisés et sur leurs liens toujours persistants avec les anciens colonisateurs ?
Ecrits, dessins, affiches, chansons : les modes d'expression foisonnent dans l'espace public. Au coeur des revendications étudiantes : la remise en cause de l'usage du français au sein du système scolaire malgache, vécu comme une persistance du lien entre l'ancienne colonie et la France. Fruit d'une journée d'étude, cet ouvrage s'articule sur les événements eux-mêmes, sur les mises en mots et en images de ceux qui les ont vécus, des regards pluridisciplinaires portés sur ces événements cinquante ans plus tard, non sans les associer à la difficile situation des étudiants malgaches d'aujourd'hui.
Il apporte un éclairage riche d'enseignements sur une période cruciale de l'histoire malgache, non sans liens avec l'actualité : la République post-coloniale, ayant surtout bénéficié à une élite, reconduit une situation sociopolitique inégalitaire caractéristique des périodes précédentes. La prise de conscience collective manifeste lors du mouvement de 1972 n'incarne-t-elle pas les prémices d'une émancipation citoyenne dont on pourrait attendre un effet salutaire sur l'évolution actuelle des anciens Etats colonisés et sur leurs liens toujours persistants avec les anciens colonisateurs ?
En mai 1972, douze ans après une indépendance qui tarde à être pleinement effective, le mécontentement populaire gronde dans la jeune République de Madagascar. La jeunesse éduquée, fer de lance de la révolte, s'oppose bruyamment au gouvernement de Philibert Tsiranana, bien trop proche des anciens colonisateurs à ses yeux. Au cours de ce Mai malgache, l'importance des mots est primordiale : les mots pour dire, se dire, s'exprimer, contester...
Ecrits, dessins, affiches, chansons : les modes d'expression foisonnent dans l'espace public. Au coeur des revendications étudiantes : la remise en cause de l'usage du français au sein du système scolaire malgache, vécu comme une persistance du lien entre l'ancienne colonie et la France. Fruit d'une journée d'étude, cet ouvrage s'articule sur les événements eux-mêmes, sur les mises en mots et en images de ceux qui les ont vécus, des regards pluridisciplinaires portés sur ces événements cinquante ans plus tard, non sans les associer à la difficile situation des étudiants malgaches d'aujourd'hui.
Il apporte un éclairage riche d'enseignements sur une période cruciale de l'histoire malgache, non sans liens avec l'actualité : la République post-coloniale, ayant surtout bénéficié à une élite, reconduit une situation sociopolitique inégalitaire caractéristique des périodes précédentes. La prise de conscience collective manifeste lors du mouvement de 1972 n'incarne-t-elle pas les prémices d'une émancipation citoyenne dont on pourrait attendre un effet salutaire sur l'évolution actuelle des anciens Etats colonisés et sur leurs liens toujours persistants avec les anciens colonisateurs ?
Ecrits, dessins, affiches, chansons : les modes d'expression foisonnent dans l'espace public. Au coeur des revendications étudiantes : la remise en cause de l'usage du français au sein du système scolaire malgache, vécu comme une persistance du lien entre l'ancienne colonie et la France. Fruit d'une journée d'étude, cet ouvrage s'articule sur les événements eux-mêmes, sur les mises en mots et en images de ceux qui les ont vécus, des regards pluridisciplinaires portés sur ces événements cinquante ans plus tard, non sans les associer à la difficile situation des étudiants malgaches d'aujourd'hui.
Il apporte un éclairage riche d'enseignements sur une période cruciale de l'histoire malgache, non sans liens avec l'actualité : la République post-coloniale, ayant surtout bénéficié à une élite, reconduit une situation sociopolitique inégalitaire caractéristique des périodes précédentes. La prise de conscience collective manifeste lors du mouvement de 1972 n'incarne-t-elle pas les prémices d'une émancipation citoyenne dont on pourrait attendre un effet salutaire sur l'évolution actuelle des anciens Etats colonisés et sur leurs liens toujours persistants avec les anciens colonisateurs ?