Lisbonne 1919-1939 : des Années presque Folles

Par : Fernando Curopos
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  • Nombre de pages252
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.301 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-343-17565-2
  • EAN9782343175652
  • Date de parution17/06/2019
  • CollectionHomotextualités
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Alors que l'Europe occidentale dans son ensemble vit intensément l'insouciance et la légèreté des Années Folles, et que dans les grandes capitales la culture homosexuelle s'affiche au grand jour, à Lisbonne, la situation est celle d'un contre-jour, une visibilité certes, mais sans la vivacité ni la créativité de la scène homosexuelle berlinoise, parisienne, londonienne ou même madrilène. Toutefois, un semblant de communauté homosexuelle masculine y était pour le moins visible, avec le poète António Boito comme figure de proue.
Si les lesbiennes ne l'étaient guère, voire pas du tout, certaines seront, à tout le moins, des acteurs et agents culturels. Ainsi, le plus souvent à partir des marges de la littérature canonique et de la high culture, dans une démarche qui s'inscrit, mais pas seulement, dans le sillage des études culturelles et LGBTQ, nous établirons une cartographie d'un héritage invisible pour démontrer comment les années 1919-1939 ont été, à Lisbonne, des Années presque Folles.
Notre but est de construire une histoire littéraire de la représentation de l'homosexualité, mais aussi une histoire culturelle de l'homosexualité au Portugal pour la période. La représentation de l'homosexualité et de la confusion des genres durant ces années visent essentiellement à démontrer la dégénérescence de la nation Quoique les théories déclinistes se retrouvent, dès la fin des années 1920, dans toute l'Europe continentale en proie à ses démons d'après-guerre, annonçant la montée des régimes totalitaires fascistes, avec les conséquences que l'on sait, notamment pour les homosexuelles, il s'agit là d'un thème obsessionnel au Portugal.
Dès lors, pour éviter que ne s'abatte sur le pays le feu qui ravagea Sodome et Gomorrhe, un seul homme, Salazar, une seule femme, Notre Dame de Fatima.
Alors que l'Europe occidentale dans son ensemble vit intensément l'insouciance et la légèreté des Années Folles, et que dans les grandes capitales la culture homosexuelle s'affiche au grand jour, à Lisbonne, la situation est celle d'un contre-jour, une visibilité certes, mais sans la vivacité ni la créativité de la scène homosexuelle berlinoise, parisienne, londonienne ou même madrilène. Toutefois, un semblant de communauté homosexuelle masculine y était pour le moins visible, avec le poète António Boito comme figure de proue.
Si les lesbiennes ne l'étaient guère, voire pas du tout, certaines seront, à tout le moins, des acteurs et agents culturels. Ainsi, le plus souvent à partir des marges de la littérature canonique et de la high culture, dans une démarche qui s'inscrit, mais pas seulement, dans le sillage des études culturelles et LGBTQ, nous établirons une cartographie d'un héritage invisible pour démontrer comment les années 1919-1939 ont été, à Lisbonne, des Années presque Folles.
Notre but est de construire une histoire littéraire de la représentation de l'homosexualité, mais aussi une histoire culturelle de l'homosexualité au Portugal pour la période. La représentation de l'homosexualité et de la confusion des genres durant ces années visent essentiellement à démontrer la dégénérescence de la nation Quoique les théories déclinistes se retrouvent, dès la fin des années 1920, dans toute l'Europe continentale en proie à ses démons d'après-guerre, annonçant la montée des régimes totalitaires fascistes, avec les conséquences que l'on sait, notamment pour les homosexuelles, il s'agit là d'un thème obsessionnel au Portugal.
Dès lors, pour éviter que ne s'abatte sur le pays le feu qui ravagea Sodome et Gomorrhe, un seul homme, Salazar, une seule femme, Notre Dame de Fatima.