Lire, écouter, exorciser la guerre. Essai de sémiotique comparée (poésie/musique)

Par : Mathilde Vallespir

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  • Nombre de pages440
  • PrésentationRelié
  • Poids0.72 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-7453-2375-0
  • EAN9782745323750
  • Date de parution30/10/2012
  • CollectionBibliothèque grammaire linguis
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

L'art a-t-il un pouvoir contre la violence ? Les oeuvres d'art composées pendant la guerre ont-elles un effet particulier sur un récepteur d'aujourd'hui ? La musique et la poésie peuvent-elles avoir un fonctionnement commun ? L'ouvrage répond à ces trois questions, et le fait par l'affirmative : la lecture et l'écoute d'oeuvres poétiques et musicales de la guerre et du direct après-guerre nous permettent, aujourd'hui, d'exorciser la violence de la Shoah.
En étudiant les oeuvres de Char et Michaux aussi bien que celles de Messiaen et Jolivet, l'auteur montre qu'en brouillant la réception du lecteur et de l'auditeur, ces oeuvres ont un fonctionnement contre-violent : en les lisant, en les écoutant, on devient autre - et cette expérience de l'altérité se comprend comme une expérience éthique. L'enjeu de ce livre est donc triple. Il s'agit d'une part de mettre à nu, par une analyse suivie des oeuvres poétiques et musicales, les marques sémiotiques de cet exorcisme ; d'autre part, de proposer une approche comparée de la musique et du langage ; enfin, de développer une conception sémiotique générale des arts, fondée sur une approche transdisciplinaire au sein de laquelle s'articulent linguistique, analyse musicale, sémiotique et philosophie.
L'art a-t-il un pouvoir contre la violence ? Les oeuvres d'art composées pendant la guerre ont-elles un effet particulier sur un récepteur d'aujourd'hui ? La musique et la poésie peuvent-elles avoir un fonctionnement commun ? L'ouvrage répond à ces trois questions, et le fait par l'affirmative : la lecture et l'écoute d'oeuvres poétiques et musicales de la guerre et du direct après-guerre nous permettent, aujourd'hui, d'exorciser la violence de la Shoah.
En étudiant les oeuvres de Char et Michaux aussi bien que celles de Messiaen et Jolivet, l'auteur montre qu'en brouillant la réception du lecteur et de l'auditeur, ces oeuvres ont un fonctionnement contre-violent : en les lisant, en les écoutant, on devient autre - et cette expérience de l'altérité se comprend comme une expérience éthique. L'enjeu de ce livre est donc triple. Il s'agit d'une part de mettre à nu, par une analyse suivie des oeuvres poétiques et musicales, les marques sémiotiques de cet exorcisme ; d'autre part, de proposer une approche comparée de la musique et du langage ; enfin, de développer une conception sémiotique générale des arts, fondée sur une approche transdisciplinaire au sein de laquelle s'articulent linguistique, analyse musicale, sémiotique et philosophie.