Lettres et témoignages sur la révolution française

Par : Johann-Gottlieb Fichte

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  • Nombre de pages310
  • PrésentationBroché
  • Poids0.345 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7116-1559-6
  • EAN9782711615599
  • Date de parution25/09/2002
  • CollectionTextes Philosophiques
  • ÉditeurVrin

Résumé

Tout l'arc de la production fichtéenne est sous-tendu par l'effort de décrypter le chiffre de la Grande Révolution de 1789 et d'en conjurer l'échec. Le lecteur pourra parcourir les différentes étapes de la complexe relation amour-haine que le philosophe allemand a entretenue avec la France, au fil de ce recueil qui réunit pour la première fois l'ensemble des jugements qu'il a portés sur le France et les Français (comprenant quelques inédits), depuis son vigoureux engagement au service des idéaux révolutionnaires (n'alla-t-il pas jusqu'à dédier sa Doctrine de la Science à la Grande Nation et à lui faire à plusieurs reprises des offres de service) jusqu'à son virulent engagement anti-napoléonien. Par-delà l'intérêt historique ou anecdotique que l'on peut concevoir à examiner la position de celui que l'on peut à juste droit qualifier de " philosophe de la Révolution " se profile un intérêt proprement philosophique : derrière la question de la cohérence de la lecture par Fichte du drame qui s'est joué au tournant du XIXe siècle, c'est toute la consistance de la philosophie de l'histoire et de sa conception de l'articulation entre la théorie et la pratique qui est en cause. De plus, comme les blessures ouvertes par la Révolution ne sont pas encore refermées, le diagnostic qu'il a prononcé sur les insuffisances des principes qui l'ont guidée ne peut laisser indifférent.
Tout l'arc de la production fichtéenne est sous-tendu par l'effort de décrypter le chiffre de la Grande Révolution de 1789 et d'en conjurer l'échec. Le lecteur pourra parcourir les différentes étapes de la complexe relation amour-haine que le philosophe allemand a entretenue avec la France, au fil de ce recueil qui réunit pour la première fois l'ensemble des jugements qu'il a portés sur le France et les Français (comprenant quelques inédits), depuis son vigoureux engagement au service des idéaux révolutionnaires (n'alla-t-il pas jusqu'à dédier sa Doctrine de la Science à la Grande Nation et à lui faire à plusieurs reprises des offres de service) jusqu'à son virulent engagement anti-napoléonien. Par-delà l'intérêt historique ou anecdotique que l'on peut concevoir à examiner la position de celui que l'on peut à juste droit qualifier de " philosophe de la Révolution " se profile un intérêt proprement philosophique : derrière la question de la cohérence de la lecture par Fichte du drame qui s'est joué au tournant du XIXe siècle, c'est toute la consistance de la philosophie de l'histoire et de sa conception de l'articulation entre la théorie et la pratique qui est en cause. De plus, comme les blessures ouvertes par la Révolution ne sont pas encore refermées, le diagnostic qu'il a prononcé sur les insuffisances des principes qui l'ont guidée ne peut laisser indifférent.