Né à Prague le 3 décembre 1875, Rainer Maria Rilke mène une existence errante et solitaire malgré ses rencontres avec Lou Andreas-Salomé en 1896 et Clara Westhoff, élève de Rodin qu'il épouse en 1901. Secrétaire de Rodin, puis traducteur de Gide, il meurt en Suisse le 29 décembre 1926.
Lettres de Paris. 1902-1910
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- Nombre de pages301
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.18 kg
- Dimensions11,0 cm × 17,0 cm × 1,8 cm
- ISBN2-7436-1455-2
- EAN9782743614553
- Date de parution11/01/2006
- CollectionRivages poche
- ÉditeurRivages
- TraducteurPierre Deshusses
Résumé
Quel poète serait devenu Rilke (1875-1926) sans Paris ? C'est la question que l'on peut se poser au regard de l'importance de cette capitale dans son évolution poétique et dont rend compte son abondante correspondance. Son premier séjour - le plus long et le plus décisif - dure de 1902 à 1914, entrecoupé de quelques voyages en Italie, en Afrique du Nord, en Egypte et en Espagne. Mais chaque fois il revient à Paris, " ville étrange et étrangère ", comme il écrit à sa femme Clara peu après son arrivée en août 1902. Après 1914, il ne séjourne plus jamais aussi longtemps à Paris, mais chaque fois il y revient, comme si cette ville d'abord vécue comme un enfer était devenue le centre de sa création : " J'ai besoin de Paris ", écrit-il encore en 1920 ; et c'est là qu'il revient en 1925, pour tenter de sortir d'un état dépressif, un an avant sa mort.
Quel poète serait devenu Rilke (1875-1926) sans Paris ? C'est la question que l'on peut se poser au regard de l'importance de cette capitale dans son évolution poétique et dont rend compte son abondante correspondance. Son premier séjour - le plus long et le plus décisif - dure de 1902 à 1914, entrecoupé de quelques voyages en Italie, en Afrique du Nord, en Egypte et en Espagne. Mais chaque fois il revient à Paris, " ville étrange et étrangère ", comme il écrit à sa femme Clara peu après son arrivée en août 1902. Après 1914, il ne séjourne plus jamais aussi longtemps à Paris, mais chaque fois il y revient, comme si cette ville d'abord vécue comme un enfer était devenue le centre de sa création : " J'ai besoin de Paris ", écrit-il encore en 1920 ; et c'est là qu'il revient en 1925, pour tenter de sortir d'un état dépressif, un an avant sa mort.