Les vignobles des Pays du Mont-Blanc. Savoie, Valais, Val d'Aoste, Etude historique, économique, humaine

Par : Maurice Messiez

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  • Nombre de pages320
  • PrésentationRelié
  • Poids0.775 kg
  • Dimensions17,5 cm × 25,0 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-903095-40-X
  • EAN9782903095406
  • Date de parution23/02/2000
  • ÉditeurRevue de Géographie Alpine

Résumé

Si les vignobles des pays entourant le Mont-Blanc ne représentent en surface qu'une infime proportion de la superficie viticole mondiale, ils figurent parmi les plus originaux aménagés par les hommes. Originaux parce qu'il n'est pas ordinaire de rencontrer des terrasses plantées de vignes à plus de 1 000 m d'altitude légèrement au nord du 45e parallèle, parce que les vignes sont apparues dans les vallées alpines il y a plus de vingt siècles et qu'elles se sont développées avec des cépages adaptés au climat et aux sols, propres à chacun des pays. Vignes romaines puis d'Eglise, de seigneurs, de notables mais aussi vignes de paysans montagnards, elles ont eu un destin commun jusqu'à l'arrivée du chemin de fer et à l'industrialisation. Ensuite leurs chemins divergent. Regroupées sur les meilleurs adrets, elles étaient pour les villageois des environs un véritable forum durant les travaux viticoles. Une raison parmi d'autres qui fait que ces vignes de montagne ont été créatrices d'une forte sociabilité, au point d'apparaître aujourd'hui comme un patrimoine, viticole certes mais aussi culturel, qui marque toujours les sociétés savoyarde, valaisanne et valdôtaine.
Si les vignobles des pays entourant le Mont-Blanc ne représentent en surface qu'une infime proportion de la superficie viticole mondiale, ils figurent parmi les plus originaux aménagés par les hommes. Originaux parce qu'il n'est pas ordinaire de rencontrer des terrasses plantées de vignes à plus de 1 000 m d'altitude légèrement au nord du 45e parallèle, parce que les vignes sont apparues dans les vallées alpines il y a plus de vingt siècles et qu'elles se sont développées avec des cépages adaptés au climat et aux sols, propres à chacun des pays. Vignes romaines puis d'Eglise, de seigneurs, de notables mais aussi vignes de paysans montagnards, elles ont eu un destin commun jusqu'à l'arrivée du chemin de fer et à l'industrialisation. Ensuite leurs chemins divergent. Regroupées sur les meilleurs adrets, elles étaient pour les villageois des environs un véritable forum durant les travaux viticoles. Une raison parmi d'autres qui fait que ces vignes de montagne ont été créatrices d'une forte sociabilité, au point d'apparaître aujourd'hui comme un patrimoine, viticole certes mais aussi culturel, qui marque toujours les sociétés savoyarde, valaisanne et valdôtaine.