Les temps du vieillir. Essai pour éviter le naufrage

Par : Michèle Declerck

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  • Nombre de pages94
  • PrésentationBroché
  • Poids0.115 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,9 cm
  • ISBN2-7475-7035-5
  • EAN9782747570350
  • Date de parution27/09/2004
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le temps du vieillir ne se confond, ni avec la vieillesse, au sens sociologique du terme, ni avec les signes cliniques du vieillissement. Il représente ce basculement du temps où le temps linéaire perd tout son sens de ce qu'il achemine vers la mort, où le temps du dehors n'est plus le temps du dedans, pas plus que le temps des uns ne correspond au temps des autres. C'est le temps où tout se mélange, le temps du conscient et le non-temps de l'Inconscient, le temps du destin qui pourrait bien avoir affaire avec le jugement dernier... C'est ce qui fait du vieillir une maladie du temps, comme on a pu le dire de la dépression. D'ailleurs, le vieillir est-il autre chose qu'une sorte de dépression ajoutée qui va venir aggraver les inconvénients très réels de l'âge du poids d'un naufrage annoncé, et qui fait que ce temps-là n'est souvent occupé qu'à tuer le temps qui nous reste. A contrario, la raison de ne pas sombrer pourrait surgir de cette indétermination, de cette part de liberté qui fait qu'à ce moment encore et plus que jamais compte tenu de l'urgence, il nous appartient de choisir notre " mode d'être au temps ". D'où le titre de cet ouvrage : non pas le temps du vieillir, mais " les temps du vieillir ".
Le temps du vieillir ne se confond, ni avec la vieillesse, au sens sociologique du terme, ni avec les signes cliniques du vieillissement. Il représente ce basculement du temps où le temps linéaire perd tout son sens de ce qu'il achemine vers la mort, où le temps du dehors n'est plus le temps du dedans, pas plus que le temps des uns ne correspond au temps des autres. C'est le temps où tout se mélange, le temps du conscient et le non-temps de l'Inconscient, le temps du destin qui pourrait bien avoir affaire avec le jugement dernier... C'est ce qui fait du vieillir une maladie du temps, comme on a pu le dire de la dépression. D'ailleurs, le vieillir est-il autre chose qu'une sorte de dépression ajoutée qui va venir aggraver les inconvénients très réels de l'âge du poids d'un naufrage annoncé, et qui fait que ce temps-là n'est souvent occupé qu'à tuer le temps qui nous reste. A contrario, la raison de ne pas sombrer pourrait surgir de cette indétermination, de cette part de liberté qui fait qu'à ce moment encore et plus que jamais compte tenu de l'urgence, il nous appartient de choisir notre " mode d'être au temps ". D'où le titre de cet ouvrage : non pas le temps du vieillir, mais " les temps du vieillir ".