Les structures fondamentales des sociétés humaines

Par : Bernard Lahire
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay dès le 18 juin
      L'article est expédié le jour-même pour toute commande passée avant 11h00, du lundi au vendredi.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Disponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages984
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.91 kg
  • Dimensions17,3 cm × 24,3 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-348-07761-6
  • EAN9782348077616
  • Date de parution24/08/2023
  • CollectionSciences sociales du vivant
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

Et si les sociétés humaines étaient structurées par quelques grandes propriétés de l'espèce et gouvernées par des lois générales ? Et si leurs trajectoires historiques pouvaient mieux se comprendre en les réinscrivant dans une longue histoire évolutive ? En comparant les sociétés humaines à d'autres sociétés animales et en dégageant les propriétés centrales de l'espèce, parmi lesquelles figurent en bonne place la longue et totale dépendance de l'enfant humain à l'égard des adultes et la partition sexuée, ce sont quelques grandes énigmes anthropologiques qui se résolvent.
Pourquoi les sociétés humaines, à la différence des sociétés animales non humaines, ont-elles une histoire et une capacité d'accumulation culturelle ? Pourquoi la division du travail, les faits de domination, et notamment ceux de domination masculine, ou les phénomènes magico-religieux se manifestent-ils dans toutes les sociétés humaines connues ? Pourquoi l'ethnocentrisme est-il si universel et pourquoi des conflits opposent-ils régulièrement des groupes qui s'excluent mutuellement ? C'est à ces questions cruciales que cherche à répondre Bernard Lahire en formulant, pour les sciences sociales, un paradigme unificateur fondé sur une synthèse des connaissances essentielles relatives à la vie sociale humaine et non humaine accumulées dans des domaines du savoir aussi différents que la biologie évolutive, l'éthologie et l'écologie comportementale, la paléoanthropologie, la préhistoire, l'anthropologie, l'histoire et la sociologie.
Le pari de ce livre est que seul cet effort d'intégration permet de comprendre la trajectoire des sociétés humaines par-delà leur diversité et d'augmenter la maîtrise qu'elles peuvent avoir de leur destin incertain.
Et si les sociétés humaines étaient structurées par quelques grandes propriétés de l'espèce et gouvernées par des lois générales ? Et si leurs trajectoires historiques pouvaient mieux se comprendre en les réinscrivant dans une longue histoire évolutive ? En comparant les sociétés humaines à d'autres sociétés animales et en dégageant les propriétés centrales de l'espèce, parmi lesquelles figurent en bonne place la longue et totale dépendance de l'enfant humain à l'égard des adultes et la partition sexuée, ce sont quelques grandes énigmes anthropologiques qui se résolvent.
Pourquoi les sociétés humaines, à la différence des sociétés animales non humaines, ont-elles une histoire et une capacité d'accumulation culturelle ? Pourquoi la division du travail, les faits de domination, et notamment ceux de domination masculine, ou les phénomènes magico-religieux se manifestent-ils dans toutes les sociétés humaines connues ? Pourquoi l'ethnocentrisme est-il si universel et pourquoi des conflits opposent-ils régulièrement des groupes qui s'excluent mutuellement ? C'est à ces questions cruciales que cherche à répondre Bernard Lahire en formulant, pour les sciences sociales, un paradigme unificateur fondé sur une synthèse des connaissances essentielles relatives à la vie sociale humaine et non humaine accumulées dans des domaines du savoir aussi différents que la biologie évolutive, l'éthologie et l'écologie comportementale, la paléoanthropologie, la préhistoire, l'anthropologie, l'histoire et la sociologie.
Le pari de ce livre est que seul cet effort d'intégration permet de comprendre la trajectoire des sociétés humaines par-delà leur diversité et d'augmenter la maîtrise qu'elles peuvent avoir de leur destin incertain.