Prix Nobel de Littérature
Les songes de Tchang. Suivi d'un choix de poèmes
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- Nombre de pages40
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.086 kg
- Dimensions14,2 cm × 20,8 cm × 0,5 cm
- ISBN978-2-917504-64-2
- EAN9782917504642
- Date de parution17/02/2023
- ÉditeurLa Barque
- PostfacierOlivier Gallon
- TraducteurChristian Mouze
Résumé
Cette rare nouvelle de Bounine, quasiment introuvable, "Les songes de Tchang", datée d'octobre 1916 fait suite à La Barque à "Un monsieur de San Francisco" (1915). "Chaque être est digne d'attention", ce sera ici Tchang, vieil ivrogne chien somnolant, compagnon canin du capitaine qui lui sert sa vodka, avec lequel six années durant "il lia sa vie terrestre". "Six années enfin, c'est beaucoup ou peu ?", c'est le temps de vieillir ensemble, sans plus voyager, sur terre et non plus sur mer, dans le plus grand dénuement, avant d'avoir à finir ses jours.
Ce sera, à la fin, "désormais avec les yeux de la mémoire" que Tchang verra le capitaine, c'est que même, se retrouvant avec son nouveau maître, le peintre ami du capitaine installé dans "un galetas de plus, mais plus chaud, parfumé de l'odeur du cigare, couvert de beaux tapis, garni de vieux meubles, d'immenses tableaux et de précieux brocarts", il ne l'aura pas quitté. Demain, quel demain ? En cette vie, dormir est un passe-temps.
Autant se rendormir. Voici alors que le rêve de Tchang nous est conté, débutant sur le pont d'un bateau, "sur un large fleuve de Chine...". Il était une fois un jeune chien roux qui eut pour premier maître un Chinois qui le vendit à un jeune capitaine et qui partit avec lui en Russie... pour finir à Odessa. Rêve comme un flash-back cinématographique, images secrètes offertes à notre regard, comme soulevées de terre cependant tout intérieures.
Réalité devant laquelle l'exactitude des faits titube, d'un bord à l'autre, l'un dans l'autre le souvenir et le rêve - "rêve ou bien réflexion", "songe ou réalité", "yeux de la mémoire" ? Tout cela, en "cette faculté divine", par et dans les songes, rêve où même quelque chose, outre revenir, peut faire rêver, et comme en cette musique de violons où Tchang ne sait plus lui-même "débrouiller le réel du rêve".
Ce sera, à la fin, "désormais avec les yeux de la mémoire" que Tchang verra le capitaine, c'est que même, se retrouvant avec son nouveau maître, le peintre ami du capitaine installé dans "un galetas de plus, mais plus chaud, parfumé de l'odeur du cigare, couvert de beaux tapis, garni de vieux meubles, d'immenses tableaux et de précieux brocarts", il ne l'aura pas quitté. Demain, quel demain ? En cette vie, dormir est un passe-temps.
Autant se rendormir. Voici alors que le rêve de Tchang nous est conté, débutant sur le pont d'un bateau, "sur un large fleuve de Chine...". Il était une fois un jeune chien roux qui eut pour premier maître un Chinois qui le vendit à un jeune capitaine et qui partit avec lui en Russie... pour finir à Odessa. Rêve comme un flash-back cinématographique, images secrètes offertes à notre regard, comme soulevées de terre cependant tout intérieures.
Réalité devant laquelle l'exactitude des faits titube, d'un bord à l'autre, l'un dans l'autre le souvenir et le rêve - "rêve ou bien réflexion", "songe ou réalité", "yeux de la mémoire" ? Tout cela, en "cette faculté divine", par et dans les songes, rêve où même quelque chose, outre revenir, peut faire rêver, et comme en cette musique de violons où Tchang ne sait plus lui-même "débrouiller le réel du rêve".
Cette rare nouvelle de Bounine, quasiment introuvable, "Les songes de Tchang", datée d'octobre 1916 fait suite à La Barque à "Un monsieur de San Francisco" (1915). "Chaque être est digne d'attention", ce sera ici Tchang, vieil ivrogne chien somnolant, compagnon canin du capitaine qui lui sert sa vodka, avec lequel six années durant "il lia sa vie terrestre". "Six années enfin, c'est beaucoup ou peu ?", c'est le temps de vieillir ensemble, sans plus voyager, sur terre et non plus sur mer, dans le plus grand dénuement, avant d'avoir à finir ses jours.
Ce sera, à la fin, "désormais avec les yeux de la mémoire" que Tchang verra le capitaine, c'est que même, se retrouvant avec son nouveau maître, le peintre ami du capitaine installé dans "un galetas de plus, mais plus chaud, parfumé de l'odeur du cigare, couvert de beaux tapis, garni de vieux meubles, d'immenses tableaux et de précieux brocarts", il ne l'aura pas quitté. Demain, quel demain ? En cette vie, dormir est un passe-temps.
Autant se rendormir. Voici alors que le rêve de Tchang nous est conté, débutant sur le pont d'un bateau, "sur un large fleuve de Chine...". Il était une fois un jeune chien roux qui eut pour premier maître un Chinois qui le vendit à un jeune capitaine et qui partit avec lui en Russie... pour finir à Odessa. Rêve comme un flash-back cinématographique, images secrètes offertes à notre regard, comme soulevées de terre cependant tout intérieures.
Réalité devant laquelle l'exactitude des faits titube, d'un bord à l'autre, l'un dans l'autre le souvenir et le rêve - "rêve ou bien réflexion", "songe ou réalité", "yeux de la mémoire" ? Tout cela, en "cette faculté divine", par et dans les songes, rêve où même quelque chose, outre revenir, peut faire rêver, et comme en cette musique de violons où Tchang ne sait plus lui-même "débrouiller le réel du rêve".
Ce sera, à la fin, "désormais avec les yeux de la mémoire" que Tchang verra le capitaine, c'est que même, se retrouvant avec son nouveau maître, le peintre ami du capitaine installé dans "un galetas de plus, mais plus chaud, parfumé de l'odeur du cigare, couvert de beaux tapis, garni de vieux meubles, d'immenses tableaux et de précieux brocarts", il ne l'aura pas quitté. Demain, quel demain ? En cette vie, dormir est un passe-temps.
Autant se rendormir. Voici alors que le rêve de Tchang nous est conté, débutant sur le pont d'un bateau, "sur un large fleuve de Chine...". Il était une fois un jeune chien roux qui eut pour premier maître un Chinois qui le vendit à un jeune capitaine et qui partit avec lui en Russie... pour finir à Odessa. Rêve comme un flash-back cinématographique, images secrètes offertes à notre regard, comme soulevées de terre cependant tout intérieures.
Réalité devant laquelle l'exactitude des faits titube, d'un bord à l'autre, l'un dans l'autre le souvenir et le rêve - "rêve ou bien réflexion", "songe ou réalité", "yeux de la mémoire" ? Tout cela, en "cette faculté divine", par et dans les songes, rêve où même quelque chose, outre revenir, peut faire rêver, et comme en cette musique de violons où Tchang ne sait plus lui-même "débrouiller le réel du rêve".