Les sculptures romaines du musée national du Bardo. Volume 1, Les portraits
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- Nombre de pages276
- PrésentationRelié
- FormatGrand Format
- Poids1.58 kg
- Dimensions23,6 cm × 30,8 cm × 2,2 cm
- ISBN978-2-35613-523-0
- EAN9782356135230
- Date de parution14/02/2023
- CollectionL'atelier du sculpteur
- ÉditeurAusonius
- PréfacierFawzi Mahfoudh
Résumé
La riche collection de sculptures du musée du Bardo, à Tunis, est largement méconnue. Un projet collectif tuniso-français s'est fixé pour objectif d'en donner le catalogue raisonné. Lensemble des oeuvres en ronde bosse (près de 800, de toute nature) a donc fait l'objet d'un examen attentif et, pour chacune, d'une notice commentée. Ce premier volume, 175 notices, est consacré aux portraits et aux statues qui, privées de tête aujourd'hui, représentaient néanmoins des personnages réels, en toge ou en cuirasse, et, pour les femmes, drapées suivant les différents types statuaires. Si quelques sites sont particulièrement bien représentés, Carthage (théâtre et odéon), Bulla Regia (temple d'Apollon et théâtre) et Thuburbo Malus (thermes d'été notamment), les oeuvres proviennent de l'ensemble du territoire tunisien ; la collection est donc tout à fait représentative de la sculpture dans l'Afrique proconsulaire. A l'exception de deux probables images de souverains hellénistiques, ces portraits appartiennent à l'époque romaine, d'Auguste à la fin de l'Antiquité, avec une forte présence des époques antonine et sévérienne. Certaines oeuvres, bien connues, ont bénéficié d'un examen renouvelé ; beaucoup d'autres sont inédites, et plusieurs identifications sont proposées. Sur le plan technique, ces oeuvres éclairent les procédés mis en oeuvre par les sculpteurs, parfois propres à l'Afrique ; une attention particulière a été portée aux traces de polychromie, conservées sur bon nombre de sculptures, permettant des observations nouvelles sur les procédés et les objectifs des peintres qui travaillaient sur les statues. Le catalogue apporte enfin des informations sur le commerce des marbres et des oeuvres d'art ainsi que sur l'éventuelle présence d'ateliers : si les importations en Afrique sont nombreuses, depuis la plupart des grands centres de la Méditerranée, il en existe aussi sur place, animés parfois par des artisans venus eux-mêmes des grands ateliers d'Asie mineure, de Grèce ou de Rome.
La riche collection de sculptures du musée du Bardo, à Tunis, est largement méconnue. Un projet collectif tuniso-français s'est fixé pour objectif d'en donner le catalogue raisonné. Lensemble des oeuvres en ronde bosse (près de 800, de toute nature) a donc fait l'objet d'un examen attentif et, pour chacune, d'une notice commentée. Ce premier volume, 175 notices, est consacré aux portraits et aux statues qui, privées de tête aujourd'hui, représentaient néanmoins des personnages réels, en toge ou en cuirasse, et, pour les femmes, drapées suivant les différents types statuaires. Si quelques sites sont particulièrement bien représentés, Carthage (théâtre et odéon), Bulla Regia (temple d'Apollon et théâtre) et Thuburbo Malus (thermes d'été notamment), les oeuvres proviennent de l'ensemble du territoire tunisien ; la collection est donc tout à fait représentative de la sculpture dans l'Afrique proconsulaire. A l'exception de deux probables images de souverains hellénistiques, ces portraits appartiennent à l'époque romaine, d'Auguste à la fin de l'Antiquité, avec une forte présence des époques antonine et sévérienne. Certaines oeuvres, bien connues, ont bénéficié d'un examen renouvelé ; beaucoup d'autres sont inédites, et plusieurs identifications sont proposées. Sur le plan technique, ces oeuvres éclairent les procédés mis en oeuvre par les sculpteurs, parfois propres à l'Afrique ; une attention particulière a été portée aux traces de polychromie, conservées sur bon nombre de sculptures, permettant des observations nouvelles sur les procédés et les objectifs des peintres qui travaillaient sur les statues. Le catalogue apporte enfin des informations sur le commerce des marbres et des oeuvres d'art ainsi que sur l'éventuelle présence d'ateliers : si les importations en Afrique sont nombreuses, depuis la plupart des grands centres de la Méditerranée, il en existe aussi sur place, animés parfois par des artisans venus eux-mêmes des grands ateliers d'Asie mineure, de Grèce ou de Rome.