Les scènes indésirables
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- Nombre de pages112
- PrésentationBroché
- Poids0.148 kg
- Dimensions13,0 cm × 18,5 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-87929-678-4
- EAN9782879296784
- Date de parution01/10/2009
- CollectionPenser/Rêver
- ÉditeurEditions de l'Olivier
Résumé
Quelque chose arrive dont on ne voulait pas, et s'impose. On s'était construit pour que cela n'ait pas lieu, mais l'indésirable a été le plus fort, fabriqué par le désir même, comme un destin. Le désir n'est pas raisonnable, c'est ainsi et, en quelque sorte, c'est tant mieux. Mais s'il y avait une catégorie rationnelle où la scène indésirable était absolument étrangère à tout désir ? C'est bien - semble-t-il - sur une telle catégorie que s'est constituée la fondation Lebensborn. Généralement méconnue, cette entreprise eugénique nazie s'est livrée à l'élevage de dizaines de milliers de nourrissons séparés de leur mère et a donné lieu sans haine particulière à l'enlèvement et à la désindividuation de centaines de milliers d'enfants (chrétiens) des pays occupés ainsi qu'à leur meurtre de masse quand ils étaient déclarés non " germanisables ". Quelle vie psychique a accueilli l'" amour rationnel ", sans désir, l'amour de cauchemar qui a prévalu ? Quelle vie psychique trouve-t-on au-delà du principe de la haine ?
Quelque chose arrive dont on ne voulait pas, et s'impose. On s'était construit pour que cela n'ait pas lieu, mais l'indésirable a été le plus fort, fabriqué par le désir même, comme un destin. Le désir n'est pas raisonnable, c'est ainsi et, en quelque sorte, c'est tant mieux. Mais s'il y avait une catégorie rationnelle où la scène indésirable était absolument étrangère à tout désir ? C'est bien - semble-t-il - sur une telle catégorie que s'est constituée la fondation Lebensborn. Généralement méconnue, cette entreprise eugénique nazie s'est livrée à l'élevage de dizaines de milliers de nourrissons séparés de leur mère et a donné lieu sans haine particulière à l'enlèvement et à la désindividuation de centaines de milliers d'enfants (chrétiens) des pays occupés ainsi qu'à leur meurtre de masse quand ils étaient déclarés non " germanisables ". Quelle vie psychique a accueilli l'" amour rationnel ", sans désir, l'amour de cauchemar qui a prévalu ? Quelle vie psychique trouve-t-on au-delà du principe de la haine ?