Nuccio Ordine (né en Italie, à Diamante, en 1958) enseigne la littérature italienne à l'Université de Calabre. Visiting professor dans diverses universités européennes (l'ENS, l'EHESS et l'Université Paris-IV-Sorbonne à Paris ; le Warburg Institute à Londres ; le Max-Planck Institut à Berlin) et américaines (Yale, NYU), il a publié plusieurs ouvrages sur Giordano Bruno et sur la Renaissance, traduits en neuf langues (dont le chinois, le japonais et le russe) : Le mystère de l'une (2005'), Le seuil de l'ombre (2003), Giordano Bruno, Ronsard et la religion (2004), Le rendez-vous des savoirs (20092), Trois couronnes pour un roi (2011). Il a publié récemment Les portraits de Gabriel Garcia Marquez. La répétition et la différence (2012). Avec Yves Hersant, il dirige trois collections d'ouvrages classiques aux éditions Les Belles Lettres.
Les portraits de Gabriel Garcia Marquez. La répétition et la différence
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- Nombre de pages71
- PrésentationBroché
- Poids0.105 kg
- Dimensions12,2 cm × 21,5 cm × 0,6 cm
- ISBN978-2-251-44450-5
- EAN9782251444505
- Date de parution23/10/2012
- ÉditeurBelles Lettres
- TraducteurLuc Hersant
Résumé
Depuis des années, après avoir livré nombre de combats politiques et culturels, Gabriel Garda Marquez vit reclus dans son "laboratoire" comme le colonel Aureliano Buendfa. Aucune apparition en public, aucune interview, aucune photographie récente. Mais le 4 décembre 2011, à La Havane, le peintre Franco Azzinari inaugure une exposition entièrement consacrée au prix Nobel de littérature. Nuccio Ordine a saisi un rapport symbolique entre le statut paradoxal du portrait et la poétique de Cent ans de solitude: la relation entre identité et différence, telle qu'elle s'instaure en peinture entre le modèle et sa représentation, semble se refléter dans la répétition du même et dans la diversité qui caractérisent les personnages de la famille Buendia.
Dans l'un et l'autre cas, dans les portraits comme dans le roman, la répétition parvient toujours à signifier quelque chose de différent. L'exposition cubaine devient une occasion de relire quelques pages magnifiques d'un chef-d'oeuvre qui a conduit plusieurs générations à réfléchir sur les thèmes de la "soledad" et du temps, de l'amour et de l'éros, de la révolution et de la répression. Ce que nous dit la fantastique saga de Macondo, avec les moyens de la littérature, est précisément ce que les historiens n'ont pas eu le courage de raconter...
Dans l'un et l'autre cas, dans les portraits comme dans le roman, la répétition parvient toujours à signifier quelque chose de différent. L'exposition cubaine devient une occasion de relire quelques pages magnifiques d'un chef-d'oeuvre qui a conduit plusieurs générations à réfléchir sur les thèmes de la "soledad" et du temps, de l'amour et de l'éros, de la révolution et de la répression. Ce que nous dit la fantastique saga de Macondo, avec les moyens de la littérature, est précisément ce que les historiens n'ont pas eu le courage de raconter...
Depuis des années, après avoir livré nombre de combats politiques et culturels, Gabriel Garda Marquez vit reclus dans son "laboratoire" comme le colonel Aureliano Buendfa. Aucune apparition en public, aucune interview, aucune photographie récente. Mais le 4 décembre 2011, à La Havane, le peintre Franco Azzinari inaugure une exposition entièrement consacrée au prix Nobel de littérature. Nuccio Ordine a saisi un rapport symbolique entre le statut paradoxal du portrait et la poétique de Cent ans de solitude: la relation entre identité et différence, telle qu'elle s'instaure en peinture entre le modèle et sa représentation, semble se refléter dans la répétition du même et dans la diversité qui caractérisent les personnages de la famille Buendia.
Dans l'un et l'autre cas, dans les portraits comme dans le roman, la répétition parvient toujours à signifier quelque chose de différent. L'exposition cubaine devient une occasion de relire quelques pages magnifiques d'un chef-d'oeuvre qui a conduit plusieurs générations à réfléchir sur les thèmes de la "soledad" et du temps, de l'amour et de l'éros, de la révolution et de la répression. Ce que nous dit la fantastique saga de Macondo, avec les moyens de la littérature, est précisément ce que les historiens n'ont pas eu le courage de raconter...
Dans l'un et l'autre cas, dans les portraits comme dans le roman, la répétition parvient toujours à signifier quelque chose de différent. L'exposition cubaine devient une occasion de relire quelques pages magnifiques d'un chef-d'oeuvre qui a conduit plusieurs générations à réfléchir sur les thèmes de la "soledad" et du temps, de l'amour et de l'éros, de la révolution et de la répression. Ce que nous dit la fantastique saga de Macondo, avec les moyens de la littérature, est précisément ce que les historiens n'ont pas eu le courage de raconter...