Les péchés les plus grands. Hiérarchie de l'Eglise et for de la pénitence (France, Angleterre, XIIIe-XVe siècle)
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- Nombre de pages344
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.554 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-7535-7738-1
- EAN9782753577381
- Date de parution27/06/2019
- CollectionHistoire
- ÉditeurCoédition PU Rennes/SHRF
Résumé
Le décret Si guis suadente en 1131 établit le premier cas réservé connu : il définit une excommunication ipso facto contre ceux qui frappent un clerc et en réserve l'absolution au pape. A la fin du XIIe siècle, les évêques à leur tour excluent les "plus grands péchés" de la compétence pénitentielle des prêtres de paroisse. Le nombre de "cas réservés" ne fait que croître jusqu'à la fin du Moyen Age : la papauté comme l'épiscopat y trouvent un moyen d'affirmer leur autorité.
Leur étude met en valeur la construction de la hiérarchie de l'Eglise, notamment par les formes de mobilisation du for de la pénitence. A l'échelon diocésain, cette catégorie permet aux évêques d'affirmer les spécificités de leur ministère, par leurs compétences pénitentielles qui en font des relais de la grâce divine. Sources canoniques, archives des officialités, suppliques de la Pénitencerie apostolique éclairent ces cas réservés dans leur complexité, comme un véritable noeud entre les différents éléments et degrés de la juridiction spirituelle.
Leur étude met en valeur la construction de la hiérarchie de l'Eglise, notamment par les formes de mobilisation du for de la pénitence. A l'échelon diocésain, cette catégorie permet aux évêques d'affirmer les spécificités de leur ministère, par leurs compétences pénitentielles qui en font des relais de la grâce divine. Sources canoniques, archives des officialités, suppliques de la Pénitencerie apostolique éclairent ces cas réservés dans leur complexité, comme un véritable noeud entre les différents éléments et degrés de la juridiction spirituelle.
Le décret Si guis suadente en 1131 établit le premier cas réservé connu : il définit une excommunication ipso facto contre ceux qui frappent un clerc et en réserve l'absolution au pape. A la fin du XIIe siècle, les évêques à leur tour excluent les "plus grands péchés" de la compétence pénitentielle des prêtres de paroisse. Le nombre de "cas réservés" ne fait que croître jusqu'à la fin du Moyen Age : la papauté comme l'épiscopat y trouvent un moyen d'affirmer leur autorité.
Leur étude met en valeur la construction de la hiérarchie de l'Eglise, notamment par les formes de mobilisation du for de la pénitence. A l'échelon diocésain, cette catégorie permet aux évêques d'affirmer les spécificités de leur ministère, par leurs compétences pénitentielles qui en font des relais de la grâce divine. Sources canoniques, archives des officialités, suppliques de la Pénitencerie apostolique éclairent ces cas réservés dans leur complexité, comme un véritable noeud entre les différents éléments et degrés de la juridiction spirituelle.
Leur étude met en valeur la construction de la hiérarchie de l'Eglise, notamment par les formes de mobilisation du for de la pénitence. A l'échelon diocésain, cette catégorie permet aux évêques d'affirmer les spécificités de leur ministère, par leurs compétences pénitentielles qui en font des relais de la grâce divine. Sources canoniques, archives des officialités, suppliques de la Pénitencerie apostolique éclairent ces cas réservés dans leur complexité, comme un véritable noeud entre les différents éléments et degrés de la juridiction spirituelle.