Les origines de la pensée chez l'enfant
3e édition
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- Nombre de pages768
- PrésentationBroché
- Poids0.59 kg
- Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 3,3 cm
- ISBN978-2-13-065199-4
- EAN9782130651994
- Date de parution06/05/2015
- CollectionQuadrige
- ÉditeurPUF
Résumé
«Mêlé aux choses par ses actes, sa sensibilité, ses désirs, l’enfant doit apprendre à se les opposer comme des objets ayant une existence indépendante de la sienne, des modalités qui ne varient pas avec ses propres variations subjectives, une durée qui ne soit pas liée à celle de ses perceptions présentes. Pour s’en donner la représentation, il doit réduire par degrés son union avec elles. Ce détachement a ses niveaux, qui pourraient être comparés à ceux qui ont été décrits, dans sa vie affective, à l’égard de lui-même et des êtres qui appartiennent de façon plus ou moins proches à son intimité.
Autant de fixations, dans les deux cas, qu’il lui faut dépasser tour à tour et vers lesquelles il peut lui arriver de rétrograder. Comme le premier objet de sa libido est son propre moi, celui de ses premières représentations reste mêlé et comme assimilé à ce qu’elles ont de plus subjectif. Puis se succèdent des objets, personnes ou choses, à l’existence desquelles il faut que la sienne devienne de plus en plus étrangère.
Ainsi s’étagent les plans qui le mènent du pur intuitionnisme à l’image d’autrui ou du réel.»
Autant de fixations, dans les deux cas, qu’il lui faut dépasser tour à tour et vers lesquelles il peut lui arriver de rétrograder. Comme le premier objet de sa libido est son propre moi, celui de ses premières représentations reste mêlé et comme assimilé à ce qu’elles ont de plus subjectif. Puis se succèdent des objets, personnes ou choses, à l’existence desquelles il faut que la sienne devienne de plus en plus étrangère.
Ainsi s’étagent les plans qui le mènent du pur intuitionnisme à l’image d’autrui ou du réel.»
«Mêlé aux choses par ses actes, sa sensibilité, ses désirs, l’enfant doit apprendre à se les opposer comme des objets ayant une existence indépendante de la sienne, des modalités qui ne varient pas avec ses propres variations subjectives, une durée qui ne soit pas liée à celle de ses perceptions présentes. Pour s’en donner la représentation, il doit réduire par degrés son union avec elles. Ce détachement a ses niveaux, qui pourraient être comparés à ceux qui ont été décrits, dans sa vie affective, à l’égard de lui-même et des êtres qui appartiennent de façon plus ou moins proches à son intimité.
Autant de fixations, dans les deux cas, qu’il lui faut dépasser tour à tour et vers lesquelles il peut lui arriver de rétrograder. Comme le premier objet de sa libido est son propre moi, celui de ses premières représentations reste mêlé et comme assimilé à ce qu’elles ont de plus subjectif. Puis se succèdent des objets, personnes ou choses, à l’existence desquelles il faut que la sienne devienne de plus en plus étrangère.
Ainsi s’étagent les plans qui le mènent du pur intuitionnisme à l’image d’autrui ou du réel.»
Autant de fixations, dans les deux cas, qu’il lui faut dépasser tour à tour et vers lesquelles il peut lui arriver de rétrograder. Comme le premier objet de sa libido est son propre moi, celui de ses premières représentations reste mêlé et comme assimilé à ce qu’elles ont de plus subjectif. Puis se succèdent des objets, personnes ou choses, à l’existence desquelles il faut que la sienne devienne de plus en plus étrangère.
Ainsi s’étagent les plans qui le mènent du pur intuitionnisme à l’image d’autrui ou du réel.»