Les oralités humaines. Avaler et crier : le geste et son sens

Par : Gérard Couly

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  • Nombre de pages158
  • PrésentationBroché
  • Poids0.232 kg
  • Dimensions14,8 cm × 21,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-7040-1282-4
  • EAN9782704012824
  • Date de parution01/07/2010
  • CollectionThématiques en santé mentale
  • ÉditeurDoin Editions

Résumé

Manger, boire, ingérer, digérer sont des réalités qui constituent la forme achevée de toute vie en communauté. Mais, au-delà de ces satisfactions de besoins familiers et journaliers, qu'est-ce que boire, manger, ingérer ? Quand et comment ces aptitudes apparaissent-elles ? A quoi servent-elles et que signifient-elles ? Qu'ont-elles généré au point de disparaître dans ce qu'elles ont produit ? Constituent-elles un invariant structurel sociétal, stable ou évolutif, voire imprévisible ? L'humain mangeur est-il différent de l'animal mangeur ? Quels sont les rapports entretenus entre oralité alimentaire et oralité verbale, l'aliment et le verbe ? Il ne faudrait pas réduire l'oralité humaine à l'oralité nutritionnelle de l'animal, c'est-à-dire à sa propre animalité, et à l'utilité fonctionnelle d'un lieu anatomique, positionné au début de la "catastrophe" d'ingestion alimentaire, car l'oralité est aussi génératrice de nombreuses significations symboliques qui dépassent largement ce sens utilitaire, c'est-à-dire métabolique, certes indispensable à la pérennité de l'être.
Manger, boire, ingérer, digérer sont des réalités qui constituent la forme achevée de toute vie en communauté. Mais, au-delà de ces satisfactions de besoins familiers et journaliers, qu'est-ce que boire, manger, ingérer ? Quand et comment ces aptitudes apparaissent-elles ? A quoi servent-elles et que signifient-elles ? Qu'ont-elles généré au point de disparaître dans ce qu'elles ont produit ? Constituent-elles un invariant structurel sociétal, stable ou évolutif, voire imprévisible ? L'humain mangeur est-il différent de l'animal mangeur ? Quels sont les rapports entretenus entre oralité alimentaire et oralité verbale, l'aliment et le verbe ? Il ne faudrait pas réduire l'oralité humaine à l'oralité nutritionnelle de l'animal, c'est-à-dire à sa propre animalité, et à l'utilité fonctionnelle d'un lieu anatomique, positionné au début de la "catastrophe" d'ingestion alimentaire, car l'oralité est aussi génératrice de nombreuses significations symboliques qui dépassent largement ce sens utilitaire, c'est-à-dire métabolique, certes indispensable à la pérennité de l'être.