Les oeuvres scéniques de John Adams. L'opéra et les frontières du littéraire

Par : Mathieu Duplay
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 8 juillet et le 22 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera expédié 2 à 4 semaines après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Nombre de pages354
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.49 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-7453-5929-2
  • EAN9782745359292
  • Date de parution28/02/2023
  • CollectionLittératures étrangères
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

Si John Adams compte parmi les compositeurs contemporains les plus en vue, son oeuvre continue de susciter des malentendus, en France mais aussi (pour d'autres raisons) dans son pays d'origine. Il est vrai que son théâtre a de quoi dérouter : auteur de six opéras, de deux oratorios scéniques et d'un musical, Adams y élabore un art du détournement qui interroge les hiérarchies esthétiques. Ni conservateur, ni rebelle, il préfère une pratique du pas de côté qui rend cette opposition inopérante.
Il regarde moins vers l'Europe que vers l'Asie et le monde hispanophone ; il s'agit pour lui d'opérer un décentrement fécond, de diriger l'attention vers les marges de la société et de la culture américaines afin de faire comprendre l'importance de ce qui s'y joue. C'est ce qui confère à son théâtre sa remarquable portée critique. Si Adams s'y plie aux conventions formelles du grand opéra historique ou de l'oratorio, ce n'est pas par conservatisme, mais pour en faire un miroir tendu à l'Amérique à la faveur d'une entreprise de défamiliarisation qui doit beaucoup à Brecht.
D'où son extrême intérêt pour la littérature, dont il apprécie plus que tout la capacité de questionnement.
Si John Adams compte parmi les compositeurs contemporains les plus en vue, son oeuvre continue de susciter des malentendus, en France mais aussi (pour d'autres raisons) dans son pays d'origine. Il est vrai que son théâtre a de quoi dérouter : auteur de six opéras, de deux oratorios scéniques et d'un musical, Adams y élabore un art du détournement qui interroge les hiérarchies esthétiques. Ni conservateur, ni rebelle, il préfère une pratique du pas de côté qui rend cette opposition inopérante.
Il regarde moins vers l'Europe que vers l'Asie et le monde hispanophone ; il s'agit pour lui d'opérer un décentrement fécond, de diriger l'attention vers les marges de la société et de la culture américaines afin de faire comprendre l'importance de ce qui s'y joue. C'est ce qui confère à son théâtre sa remarquable portée critique. Si Adams s'y plie aux conventions formelles du grand opéra historique ou de l'oratorio, ce n'est pas par conservatisme, mais pour en faire un miroir tendu à l'Amérique à la faveur d'une entreprise de défamiliarisation qui doit beaucoup à Brecht.
D'où son extrême intérêt pour la littérature, dont il apprécie plus que tout la capacité de questionnement.