Les morts restent jeunes Tome 1
La révolution confisquée
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- Nombre de pages458
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.585 kg
- Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 3,5 cm
- ISBN2-86260-512-3
- EAN9782862605128
- Date de parution01/04/1995
- CollectionLittératures
- ÉditeurAutrement (éditions)
Résumé
Au cœur du roman, trois lieux chargés d'une résonance symbolique : un Berlin quotidien et populaire, la Rhénanie conquérante des grands trusts et, à l'Est, les frontières disputées de l'Empire. Tout l'espace territorial de la " germanité " culturelle et politique où se croisent, de 1919 à 1945, les destins de familles emblématiques de la société allemande.
Derrière cette saga familiale, cette grande fresque - inspirée de Guerre et Paix - se pose la question qui n'a cessé de hanter l'Allemagne depuis la guerre : comment cela a-t-il pu arriver ? Pourquoi ce peuple, pourquoi ce destin d'exception dont Thomas Mann a cerné, dans un Docteur Faust paru la même année, que Les morts restent jeunes (1949), la tragique exemplarité.
Que la " catastrophe allemande " n'ait pas brutalement fait irruption dans l'Histoire, qu'elle résulte au contraire d'une évolution et d'une logique " interprétables " - de l'écrasement de la révolution spartakiste en janvier 1919 à la débâcle de 1945 - tel est le postulat qui rapproche, malgré leurs divergences politiques et intellectuelles, Thomas Mann et Anna Seghers.
A l'heure de la réunification allemande, la vision d'Anna Seghers, témoin capital du siècle, la force de son récit épique et la puissance d'évocation de ses personnages, nous confrontent aux permanentes ambiguïtés de l'identité allemande.
Au cœur du roman, trois lieux chargés d'une résonance symbolique : un Berlin quotidien et populaire, la Rhénanie conquérante des grands trusts et, à l'Est, les frontières disputées de l'Empire. Tout l'espace territorial de la " germanité " culturelle et politique où se croisent, de 1919 à 1945, les destins de familles emblématiques de la société allemande.
Derrière cette saga familiale, cette grande fresque - inspirée de Guerre et Paix - se pose la question qui n'a cessé de hanter l'Allemagne depuis la guerre : comment cela a-t-il pu arriver ? Pourquoi ce peuple, pourquoi ce destin d'exception dont Thomas Mann a cerné, dans un Docteur Faust paru la même année, que Les morts restent jeunes (1949), la tragique exemplarité.
Que la " catastrophe allemande " n'ait pas brutalement fait irruption dans l'Histoire, qu'elle résulte au contraire d'une évolution et d'une logique " interprétables " - de l'écrasement de la révolution spartakiste en janvier 1919 à la débâcle de 1945 - tel est le postulat qui rapproche, malgré leurs divergences politiques et intellectuelles, Thomas Mann et Anna Seghers.
A l'heure de la réunification allemande, la vision d'Anna Seghers, témoin capital du siècle, la force de son récit épique et la puissance d'évocation de ses personnages, nous confrontent aux permanentes ambiguïtés de l'identité allemande.