Les micro-Etats européens. Etude historique, juridique et fiscale (Andorre, Liechtenstein, Monaco, Saint-Martin, Vatican)

Par : Pierre-Alexis Blevin

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 1 juillet et le 2 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages616
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.926 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 4,2 cm
  • ISBN978-2-343-10015-9
  • EAN9782343100159
  • Date de parution01/12/2016
  • CollectionLogiques juridiques
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierAnne-Marie Le Pourhiet

Résumé

"Si les vallées d'Andorre jouissent de certains privilèges et franchises et ont une organisation judiciaire distincte de celle de la France, elles ne constituent ni un Etat ni une personne de droit international". La lecture de cet arrêt, rendu par la Cour de cassation le 6 janvier 1971, laisse entrevoir les difficultés rencontrées par les micro-Etats dans l'affirmation de leur souveraineté. Morcelée pendant plusieurs siècles en diverses seigneuries et autres entités à caractère étatique, l'Europe est à la fin du XIXe siècle le théâtre d'une véritable refonte des Etats qui la composent.
La question qui se pose dès lors — question qui n'a jamais fait l'objet d'une thèse de doctorat — est de savoir : "si les micro-Etats européens sont des Etats souverains — si les garanties constitutionnelles et institutionnelles qu'ils ont développées sur les scènes nationales et internationales sont suffisantes pour assurer leur souveraineté, leur indépendance et leur intégrité — et donc, dans quelle mesure ils sont parvenus à résister à une évolution historique européenne alors que d'importantes entités étatiques disparaissaient".
Afin d'y répondre, cette étude donne une véritable définition du "micro-Etat européen", concept qui n'a jamais été jusqu'à maintenant, clairement défini. Il en résulte que ces Etats microscopiques sont des survivances de l'époque médiévale qui ont su adapter leur souveraineté interne pour faire face aux Etats voisins, et se voir reconnaître une souveraineté internationale. Il apparaît qu'à défaut d'avoir un territoire suffisant pour développer une économie de marché, ces Etats ont mis en place des systèmes juridiques et fiscaux attractifs leur permettant de capter les capitaux étrangers et d'être ainsi des Etats importants sur le plan financier.
L'Etat du Vatican, le plus petit Etat du monde, a quant à lui un fonctionnement sui generis, inclassable et difficilement comparable. Bien que ne comptant que 800 habitants, son organisation juridique au service de la mission spirituelle du Saint-Siège et de ses 1,5 milliard de croyants dans le monde en font l'un des Etats les plus puissants de la planète.
"Si les vallées d'Andorre jouissent de certains privilèges et franchises et ont une organisation judiciaire distincte de celle de la France, elles ne constituent ni un Etat ni une personne de droit international". La lecture de cet arrêt, rendu par la Cour de cassation le 6 janvier 1971, laisse entrevoir les difficultés rencontrées par les micro-Etats dans l'affirmation de leur souveraineté. Morcelée pendant plusieurs siècles en diverses seigneuries et autres entités à caractère étatique, l'Europe est à la fin du XIXe siècle le théâtre d'une véritable refonte des Etats qui la composent.
La question qui se pose dès lors — question qui n'a jamais fait l'objet d'une thèse de doctorat — est de savoir : "si les micro-Etats européens sont des Etats souverains — si les garanties constitutionnelles et institutionnelles qu'ils ont développées sur les scènes nationales et internationales sont suffisantes pour assurer leur souveraineté, leur indépendance et leur intégrité — et donc, dans quelle mesure ils sont parvenus à résister à une évolution historique européenne alors que d'importantes entités étatiques disparaissaient".
Afin d'y répondre, cette étude donne une véritable définition du "micro-Etat européen", concept qui n'a jamais été jusqu'à maintenant, clairement défini. Il en résulte que ces Etats microscopiques sont des survivances de l'époque médiévale qui ont su adapter leur souveraineté interne pour faire face aux Etats voisins, et se voir reconnaître une souveraineté internationale. Il apparaît qu'à défaut d'avoir un territoire suffisant pour développer une économie de marché, ces Etats ont mis en place des systèmes juridiques et fiscaux attractifs leur permettant de capter les capitaux étrangers et d'être ainsi des Etats importants sur le plan financier.
L'Etat du Vatican, le plus petit Etat du monde, a quant à lui un fonctionnement sui generis, inclassable et difficilement comparable. Bien que ne comptant que 800 habitants, son organisation juridique au service de la mission spirituelle du Saint-Siège et de ses 1,5 milliard de croyants dans le monde en font l'un des Etats les plus puissants de la planète.