Les médiations thérapeutiques par l'art. Le réel en jeu

Par : Frédéric Vinot, Jean-Michel Vivès

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  • Nombre de pages332
  • PrésentationBroché
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-7492-4224-8
  • EAN9782749242248
  • Date de parution21/08/2014
  • CollectionErès Poche
  • ÉditeurErès

Résumé

L'expression " art-thérapie ", en rapprochant par un trait d'union les termes art et thérapie, pourrait laisser croire que la pratique artistique ou la fréquentation d'une oeuvre aurait des effets thérapeutiques en soi. L'exemple d'illustres artistes (Artaud, Van Gogh, Schumann, etc.) montre suffisamment qu'il n'en est rien. En visant explicitement la dimension thérapeutique, conçue essentiellement comme résultat de la symbolisation, la médiation prend le risque de rater une des dimensions centrales de la rencontre médiatisée par l'art, le Réel, soit ce qui échappe à toute possibilité de symbolisation.
Cet ouvrage tente donc de dessiner les fondements d'une autre approche. En donnant au concept lacanien de Réel une place centrale dans les modélisations des pratiques artistiques (musique, théâtre, marionnettes, écriture), les auteurs empêchent l'établissement d'une causalité linéaire liant art et thérapie. L'oeuvre, dans un même mouvement, révèle et voile le Réel, laissant pressentir qu'un autre type de rapport à cet indomptable est envisageable : là où le symptôme suture, l'art fait rupture et dans le meilleur des cas ouverture.
L'expérience des rencontres médiatisées par l'art repose sur l'énigme sans cesse relancée d'un impossible dans le rapport du sujet à lui-même.
L'expression " art-thérapie ", en rapprochant par un trait d'union les termes art et thérapie, pourrait laisser croire que la pratique artistique ou la fréquentation d'une oeuvre aurait des effets thérapeutiques en soi. L'exemple d'illustres artistes (Artaud, Van Gogh, Schumann, etc.) montre suffisamment qu'il n'en est rien. En visant explicitement la dimension thérapeutique, conçue essentiellement comme résultat de la symbolisation, la médiation prend le risque de rater une des dimensions centrales de la rencontre médiatisée par l'art, le Réel, soit ce qui échappe à toute possibilité de symbolisation.
Cet ouvrage tente donc de dessiner les fondements d'une autre approche. En donnant au concept lacanien de Réel une place centrale dans les modélisations des pratiques artistiques (musique, théâtre, marionnettes, écriture), les auteurs empêchent l'établissement d'une causalité linéaire liant art et thérapie. L'oeuvre, dans un même mouvement, révèle et voile le Réel, laissant pressentir qu'un autre type de rapport à cet indomptable est envisageable : là où le symptôme suture, l'art fait rupture et dans le meilleur des cas ouverture.
L'expérience des rencontres médiatisées par l'art repose sur l'énigme sans cesse relancée d'un impossible dans le rapport du sujet à lui-même.