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  • Nombre de pages158
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.156 kg
  • Dimensions12,0 cm × 18,1 cm × 1,2 cm
  • ISBN979-10-90175-02-0
  • EAN9791090175020
  • Date de parution12/01/2012
  • ÉditeurSerge Safran Editeur

Résumé

Fin des années cinquante, en Algérie. David, ébéniste juif de Batna, rencontre par hasard Malek, jeune musulmane qui n'a d'autre religion que celle des livres. Ensemble ils découvrent l'amour fou, alors que la guerre civile ébranle le pays. A travers une liasse de feuillets écrits de la main de l'aimée, brutalement disparue, David découvre un monde de floraisons saccagées. En épousant une femme juive, il pense tout recouvrir, jusqu'au printemps 1962 où il lui faut s'arracher à sa terre natale.
Dans ce roman d'une grande sensualité et d'un beau lyrisme, Caroline Boidé lève le voile sur ce bastion de paix millénaire entre juifs et arabes, fait de jours communs bariolés et de trésors enfouis d'avant toute mémoire, quand se mêlaient les échos du muezzin et du chofar, sans domination aucune. Elle offre l'espérance inouïe d'entendre les voix qui se sont tues et de voir enfin un amour sans limites.
Fin des années cinquante, en Algérie. David, ébéniste juif de Batna, rencontre par hasard Malek, jeune musulmane qui n'a d'autre religion que celle des livres. Ensemble ils découvrent l'amour fou, alors que la guerre civile ébranle le pays. A travers une liasse de feuillets écrits de la main de l'aimée, brutalement disparue, David découvre un monde de floraisons saccagées. En épousant une femme juive, il pense tout recouvrir, jusqu'au printemps 1962 où il lui faut s'arracher à sa terre natale.
Dans ce roman d'une grande sensualité et d'un beau lyrisme, Caroline Boidé lève le voile sur ce bastion de paix millénaire entre juifs et arabes, fait de jours communs bariolés et de trésors enfouis d'avant toute mémoire, quand se mêlaient les échos du muezzin et du chofar, sans domination aucune. Elle offre l'espérance inouïe d'entendre les voix qui se sont tues et de voir enfin un amour sans limites.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 3 notes dont 1 avis lecteur
douloureux et poignant
« Dans la loi de nos pères, Malek et moi étions des pestiférés, des impurs. Pour eux notre union était une malédiction. » Ils étaient jeunes, beaux ; ils avaient l’avenir devant eux. Ils vivaient sur une terre, l’Algérie, où « les Juifs et les Arabes se côtoyaient depuis des siècles, bien avant le XIXe siècle et l’arrivée des Français. ». Ils vivent leur amour comme ils l’entendent ; nous sommes au milieu des années 50, rien ne les arrêtent, ni les injonctions parentales, ni les conseils des religieux. L’auteur, jeune femme, se met dans la peau du jeune homme avec une rare sensibilité, et une bonne dose de sensualité, sans pour autant " dépasser la ligne jaune". Dans les propos de David, on devine déjà la culpabilité, et la crainte du regard de l’autre qui plus tard aura raison de lui. Les temps se faisant plus troubles en Algérie, les Juifs étant soudains mis d’office du côté des Français, se voient obligés de choisir entre « la valise ou le cercueil », et David se voit tenu à rentrer dans le rang, lui que la vie n’a, entre temps pas épargné. C’est la seconde partie, en totale rupture narrative avec la première et dernière, qui nous l’apprendra, sous forme de lettres écrites par Malek, son unique amour. Un amour dont il parle ainsi : « Notre amour devint une eau souterraine à protéger ; ses sillons pénétraient profondément en moi et ne laissaient rien qui fût sous son empire. » L’auteur a su, habilement glisser, telles des dépêches de presse, de courtes phrases ou observations au fil des mois sur la quotidien en Algérie, rompant ainsi avec le lyrisme ambiant, et ancrant son roman avec l’Histoire. L’ouvrage est particulièrement bien écrit, et bien équilibré. Il aborde un sujet douloureux, abordé sous un angle original. Ce fut pour moi une très heureuse découverte, que je dois aux éditions Serge Safran que je remercie tout particulièrement pour l’envoi de ce livre, et pour sa confiance.
« Dans la loi de nos pères, Malek et moi étions des pestiférés, des impurs. Pour eux notre union était une malédiction. » Ils étaient jeunes, beaux ; ils avaient l’avenir devant eux. Ils vivaient sur une terre, l’Algérie, où « les Juifs et les Arabes se côtoyaient depuis des siècles, bien avant le XIXe siècle et l’arrivée des Français. ». Ils vivent leur amour comme ils l’entendent ; nous sommes au milieu des années 50, rien ne les arrêtent, ni les injonctions parentales, ni les conseils des religieux. L’auteur, jeune femme, se met dans la peau du jeune homme avec une rare sensibilité, et une bonne dose de sensualité, sans pour autant " dépasser la ligne jaune". Dans les propos de David, on devine déjà la culpabilité, et la crainte du regard de l’autre qui plus tard aura raison de lui. Les temps se faisant plus troubles en Algérie, les Juifs étant soudains mis d’office du côté des Français, se voient obligés de choisir entre « la valise ou le cercueil », et David se voit tenu à rentrer dans le rang, lui que la vie n’a, entre temps pas épargné. C’est la seconde partie, en totale rupture narrative avec la première et dernière, qui nous l’apprendra, sous forme de lettres écrites par Malek, son unique amour. Un amour dont il parle ainsi : « Notre amour devint une eau souterraine à protéger ; ses sillons pénétraient profondément en moi et ne laissaient rien qui fût sous son empire. » L’auteur a su, habilement glisser, telles des dépêches de presse, de courtes phrases ou observations au fil des mois sur la quotidien en Algérie, rompant ainsi avec le lyrisme ambiant, et ancrant son roman avec l’Histoire. L’ouvrage est particulièrement bien écrit, et bien équilibré. Il aborde un sujet douloureux, abordé sous un angle original. Ce fut pour moi une très heureuse découverte, que je dois aux éditions Serge Safran que je remercie tout particulièrement pour l’envoi de ce livre, et pour sa confiance.
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