Les idolâtres

Par : Joann Sfar
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay dès le 18 juin
      L'article est expédié le jour-même pour toute commande passée avant 11h00, du lundi au vendredi.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Disponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages208
  • PrésentationRelié
  • FormatAlbum
  • Poids1.14 kg
  • Dimensions21,3 cm × 28,3 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-205-20859-7
  • EAN9782205208597
  • Date de parution26/01/2024
  • ÉditeurDargaud

Résumé

Après la Synagogue, Joann Sfar replonge dans son passé et son enfance, après la mort de sa mère qui aboutit à un sentiment de vide étourdissant pour cet enfant. A l'occasion d'une analyse, Joann revient sur cet événement et explique à son psy ce qui a fait qu'il a préféré embrasser la vie, s'adonner sans limite à sa passion : l'art (la peinture et la bande dessinée en tête), ce qui fait qu'on se sent vivant, notamment par l'acte de la création par le dessin et l'écriture.
"Un vide, ça se remplit" , lui confie son psy. Le seul fait de fabriquer des images permet de remplir ce vide et de créer de nouveaux souvenirs : Joann avoue qu'il accorde ainsi beaucoup d'importance aux images. Cet échange vient aussi en écho d'une conversation, lorsqu'il était plus jeune, avec un rabbin. Peut-on figer le souvenir d'un défunt, de sa propre mère, par une image ? Lorsqu'on s'en remet à une image plutôt qu'au monde, cela ne devient-il pas de l'idolâtrie ? Une image interdit-elle toute forme de dialogue ou de confrontation au monde ? Ou, au contraire, dessiner et surtout raconter (le propre de la bande dessinée) n'est-il pas une forme de liberté, d'ouverture et de compréhension du monde qui nous entoure ? Finalement, n'est-ce pas là une forme de thérapie ? ...
Par un jeu d'allers et retours à différents moments de sa vie et par le biais de nombreux intervenants, Joann revient sur les actes fondateurs de son existence, entre la perte de sa mère disparue trop tôt et son propre chemin qui l'a amené à se consacrer à la création dont le dessin, parfois de façon compulsive, comme on embrasserait une religion. A la fois récit philosophique et introspectif, cette histoire permet à l'auteur de se livrer avec une sincérité rare, livrant une véritable réflexion sur le sens de la vie.
Un livre puissant, touchant, d'une grande intelligence et, finalement, une ode à la vie !
Après la Synagogue, Joann Sfar replonge dans son passé et son enfance, après la mort de sa mère qui aboutit à un sentiment de vide étourdissant pour cet enfant. A l'occasion d'une analyse, Joann revient sur cet événement et explique à son psy ce qui a fait qu'il a préféré embrasser la vie, s'adonner sans limite à sa passion : l'art (la peinture et la bande dessinée en tête), ce qui fait qu'on se sent vivant, notamment par l'acte de la création par le dessin et l'écriture.
"Un vide, ça se remplit" , lui confie son psy. Le seul fait de fabriquer des images permet de remplir ce vide et de créer de nouveaux souvenirs : Joann avoue qu'il accorde ainsi beaucoup d'importance aux images. Cet échange vient aussi en écho d'une conversation, lorsqu'il était plus jeune, avec un rabbin. Peut-on figer le souvenir d'un défunt, de sa propre mère, par une image ? Lorsqu'on s'en remet à une image plutôt qu'au monde, cela ne devient-il pas de l'idolâtrie ? Une image interdit-elle toute forme de dialogue ou de confrontation au monde ? Ou, au contraire, dessiner et surtout raconter (le propre de la bande dessinée) n'est-il pas une forme de liberté, d'ouverture et de compréhension du monde qui nous entoure ? Finalement, n'est-ce pas là une forme de thérapie ? ...
Par un jeu d'allers et retours à différents moments de sa vie et par le biais de nombreux intervenants, Joann revient sur les actes fondateurs de son existence, entre la perte de sa mère disparue trop tôt et son propre chemin qui l'a amené à se consacrer à la création dont le dessin, parfois de façon compulsive, comme on embrasserait une religion. A la fois récit philosophique et introspectif, cette histoire permet à l'auteur de se livrer avec une sincérité rare, livrant une véritable réflexion sur le sens de la vie.
Un livre puissant, touchant, d'une grande intelligence et, finalement, une ode à la vie !
Joann Sfar
Joann Sfar naît le 28 août 1971 à Nice, dans une famille moitié séfarade moitié ashkénaze, où on lui raconte toutes sortes de mythes et d'histoires. Dès qu'il sait par quel bout tenir un crayon, il se met à dessiner. Vers quinze ans, il commence à expédier aux éditeurs un projet de BD par mois, qu'on lui refuse au même rythme. C'est aussi vers cet âge qu'il rencontre ses "mentors", Fred, Baudoin et Pierre Dubois (le modèle du Minuscule Mousquetaire). "Ils m'ont mis dans la tête des trucs sains. Tout ce que je fais, c'est pour leur plaire". Au début des années 80, armé d'une maîtrise de philo mention TB obtenue pour faire plaisir à son père, il entre aux Beaux-Arts à Paris, où il suit les cours du département de morphologie et dessine des natures mortes vraiment très mortes, comme les enfants à deux têtes et autres monstres de la collection de Geoffroy Saint-Hilaire, au Museum d'histoire naturelle. Il assiste même à des autopsies avec un copain légiste et dessine toutes sortes de boyaux. Ce qu'il tire finalement de cette expérience, c'est le plaisir de dessiner un être vivant, habillé, qui marche dans la rue. A 23 ans, surprise. Le même mois, Dargaud, Delcourt et l'Association répondent favorablement à ses envois. Depuis, il n'arrête plus. "La BD est quelque chose de compulsif, on doit en faire beaucoup. Et comme disait Charlier, c'est plus facile de mener dix histoires de front qu'une seule." D'où un foisonnement d'univers dont la cohérence est assurée par un cocktail très personnel de sentiment, d'humour et d'intelligence — sans oublier un charme graphique à tomber par terre.
Les idolâtres
Joann Sfar
E-book
16,99 €
Frankenstein
5/5
Junji Ito
Poche
22,90 €
Et Dieu riait beaucoup
Joann Sfar
E-book
13,99 €
La Synagogue
Joann Sfar
Album
26,50 €