Les Etats-nations face à l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest. Le cas du Bénin
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- Nombre de pages248
- PrésentationBroché
- Poids0.405 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
- ISBN2-84586-798-0
- EAN9782845867987
- Date de parution01/08/2006
- CollectionHommes et Sociétés
- ÉditeurKarthala
- PréfacierPierre Sané
- PréfacierBoubacar Barry
Résumé
L'intégration régionale est un enjeu majeur pour le développement de l'Afrique de l'Ouest. Malgré cette évidence partagée par l'ensemble des acteurs sociaux et politiques, qu'est-ce qui explique les lenteurs sinon les échecs de ce processus d'intégration régionale depuis la création de la CEDEAO en 1975 ? En dépit de la générosité du projet d'intégration régionale, les nombreux protocoles signés par les États n'ont pas donné en effet des résultats à la dimension des attentes des populations.
Les guerres civiles en Sierra Leone, au Liberia, en Guinée Bissau et la crise en Côte d'Ivoire, entre autres, ont obligé la CEDEAO à s'impliquer davantage dans le maintien de la paix et de la sécurité dans la sous-région que dans son intégration économique et politique. Cette situation affecte non seulement le processus d'intégration mais renforce aussi le fossé entre des populations déjà largement intégrées sur le plan social et les États, jaloux de leur souveraineté nationale.
Où en sommes-nous aujourd'hui ? En répondant à cette question fondamentale, cet ouvrage aborde largement le cas du Bénin dont l'intérêt pour l'intégration régionale se justifie par la volonté de lutter contre les méfaits de la balkanisation et les contraintes du marché qui en résultent. La faible capacité productive, imputable au manque de moyens financiers et au bas niveau technologique, empêche en effet les populations béninoises d'avoir un pouvoir d'achat suffisamment élevé pour soutenir le développement.
A ces nécessités de base s'ajoutent d'autres raisons, en particulier la volonté de cogérer les ressources naturelles et les problèmes environnementaux (exploitation des ressources hydrauliques, lutte contre un même défi comme la sécheresse, la désertification, les grandes endémies, etc.). Ainsi, les blocs régionaux sont devenus une manière efficace d'aborder, dans un espace géographique réduit, les questions soulevées par la mondialisation de l'économie.
Le Bénin a bien compris cela, d'où sa participation active aux différentes préoccupations d'intégration régionale en Afrique de l'Ouest. Cette dernière fournit aux populations et aux décideurs un cadre moins étouffant que l'État-nation et des perspectives de mobilisations plus dynamiques.
Les guerres civiles en Sierra Leone, au Liberia, en Guinée Bissau et la crise en Côte d'Ivoire, entre autres, ont obligé la CEDEAO à s'impliquer davantage dans le maintien de la paix et de la sécurité dans la sous-région que dans son intégration économique et politique. Cette situation affecte non seulement le processus d'intégration mais renforce aussi le fossé entre des populations déjà largement intégrées sur le plan social et les États, jaloux de leur souveraineté nationale.
Où en sommes-nous aujourd'hui ? En répondant à cette question fondamentale, cet ouvrage aborde largement le cas du Bénin dont l'intérêt pour l'intégration régionale se justifie par la volonté de lutter contre les méfaits de la balkanisation et les contraintes du marché qui en résultent. La faible capacité productive, imputable au manque de moyens financiers et au bas niveau technologique, empêche en effet les populations béninoises d'avoir un pouvoir d'achat suffisamment élevé pour soutenir le développement.
A ces nécessités de base s'ajoutent d'autres raisons, en particulier la volonté de cogérer les ressources naturelles et les problèmes environnementaux (exploitation des ressources hydrauliques, lutte contre un même défi comme la sécheresse, la désertification, les grandes endémies, etc.). Ainsi, les blocs régionaux sont devenus une manière efficace d'aborder, dans un espace géographique réduit, les questions soulevées par la mondialisation de l'économie.
Le Bénin a bien compris cela, d'où sa participation active aux différentes préoccupations d'intégration régionale en Afrique de l'Ouest. Cette dernière fournit aux populations et aux décideurs un cadre moins étouffant que l'État-nation et des perspectives de mobilisations plus dynamiques.
L'intégration régionale est un enjeu majeur pour le développement de l'Afrique de l'Ouest. Malgré cette évidence partagée par l'ensemble des acteurs sociaux et politiques, qu'est-ce qui explique les lenteurs sinon les échecs de ce processus d'intégration régionale depuis la création de la CEDEAO en 1975 ? En dépit de la générosité du projet d'intégration régionale, les nombreux protocoles signés par les États n'ont pas donné en effet des résultats à la dimension des attentes des populations.
Les guerres civiles en Sierra Leone, au Liberia, en Guinée Bissau et la crise en Côte d'Ivoire, entre autres, ont obligé la CEDEAO à s'impliquer davantage dans le maintien de la paix et de la sécurité dans la sous-région que dans son intégration économique et politique. Cette situation affecte non seulement le processus d'intégration mais renforce aussi le fossé entre des populations déjà largement intégrées sur le plan social et les États, jaloux de leur souveraineté nationale.
Où en sommes-nous aujourd'hui ? En répondant à cette question fondamentale, cet ouvrage aborde largement le cas du Bénin dont l'intérêt pour l'intégration régionale se justifie par la volonté de lutter contre les méfaits de la balkanisation et les contraintes du marché qui en résultent. La faible capacité productive, imputable au manque de moyens financiers et au bas niveau technologique, empêche en effet les populations béninoises d'avoir un pouvoir d'achat suffisamment élevé pour soutenir le développement.
A ces nécessités de base s'ajoutent d'autres raisons, en particulier la volonté de cogérer les ressources naturelles et les problèmes environnementaux (exploitation des ressources hydrauliques, lutte contre un même défi comme la sécheresse, la désertification, les grandes endémies, etc.). Ainsi, les blocs régionaux sont devenus une manière efficace d'aborder, dans un espace géographique réduit, les questions soulevées par la mondialisation de l'économie.
Le Bénin a bien compris cela, d'où sa participation active aux différentes préoccupations d'intégration régionale en Afrique de l'Ouest. Cette dernière fournit aux populations et aux décideurs un cadre moins étouffant que l'État-nation et des perspectives de mobilisations plus dynamiques.
Les guerres civiles en Sierra Leone, au Liberia, en Guinée Bissau et la crise en Côte d'Ivoire, entre autres, ont obligé la CEDEAO à s'impliquer davantage dans le maintien de la paix et de la sécurité dans la sous-région que dans son intégration économique et politique. Cette situation affecte non seulement le processus d'intégration mais renforce aussi le fossé entre des populations déjà largement intégrées sur le plan social et les États, jaloux de leur souveraineté nationale.
Où en sommes-nous aujourd'hui ? En répondant à cette question fondamentale, cet ouvrage aborde largement le cas du Bénin dont l'intérêt pour l'intégration régionale se justifie par la volonté de lutter contre les méfaits de la balkanisation et les contraintes du marché qui en résultent. La faible capacité productive, imputable au manque de moyens financiers et au bas niveau technologique, empêche en effet les populations béninoises d'avoir un pouvoir d'achat suffisamment élevé pour soutenir le développement.
A ces nécessités de base s'ajoutent d'autres raisons, en particulier la volonté de cogérer les ressources naturelles et les problèmes environnementaux (exploitation des ressources hydrauliques, lutte contre un même défi comme la sécheresse, la désertification, les grandes endémies, etc.). Ainsi, les blocs régionaux sont devenus une manière efficace d'aborder, dans un espace géographique réduit, les questions soulevées par la mondialisation de l'économie.
Le Bénin a bien compris cela, d'où sa participation active aux différentes préoccupations d'intégration régionale en Afrique de l'Ouest. Cette dernière fournit aux populations et aux décideurs un cadre moins étouffant que l'État-nation et des perspectives de mobilisations plus dynamiques.